Accueil | Culture | Le gendarme confond son arme à feu et son taser et tue un homme

Le gendarme confond son arme à feu et son taser et tue un homme


A l'issue de sa garde à vue, le gendarme pourrait être présenté au magistrat en vue de sa mise en examen. (illustration AFP)

Un homme a été tué à Tahiti, dans la nuit de jeudi à vendredi, par un gendarme qui a tiré avec son arme de service en la « confondant » avec son taser, selon le parquet de Papeete.

La victime, Vetearii Rupea, un jardinier trentenaire, est morte d’une balle dans le thorax, tirée par un sous-officier de la gendarmerie âgé de 46 ans.

La gendarmerie avait été appelée pour mettre fin à une bagarre sur fond d’alcool et de jalousie, à Paea, une petite commune tahitienne, en présence de plusieurs enfants, selon les témoins.

« Ce qui ressort des premières investigations, c’est qu’il a fait usage de son arme à feu en la confondant avec son arme à impulsion électrique », a déclaré le procureur de la République Hervé Leroy.

Un homme « dévasté »

« Le taser était la seule solution pour arrêter cette situation. Malheureusement, il s’est saisi de la mauvaise arme » a déclaré Me Adélaïde Pater, l’avocate du gendarme, à la chaîne locale TNTV. Elle décrit un homme « dévasté » qui présente ses condoléances à la famille de la victime.

Selon cette avocate, les gendarmes étaient en « sous-effectifs » et « dans l’impossibilité de maîtriser à deux les individus au sol ».

Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire et un juge d’instruction a été saisi. A l’issue de sa garde à vue, le gendarme pourrait être présenté au magistrat en vue de sa mise en examen. Le Commandant de la gendarmerie en Polynésie française n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire pendant l’enquête.

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.