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L’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps nommée aux Cesar


L'actrice luxembourgeoise est l'étoile montante du cinéma luxembourgeois. (photo Alain Rischard)

La comédienne Vicky Krieps, bien connue du public luxembourgeois, est nommée dans la catégorie «Meilleure actrice» aux Cesar 2022, pour son rôle dans le film «Serre-moi fort» de Mathieu Amalric.

C’est la petite fierté du jour côté Luxembourg. L’actrice Vicky Krieps, étoile montante du cinéma grand-ducal, est à l’honneur pour la 47ème édition des Cesar, qui auront lieu le 25 février prochain.

Elle est nommée dans la catégorie « meilleure actrice », pour son rôle dans le film « Serre-moi fort » de Mathieu Amalric. Le film raconte l’histoire de Clarisse, une femme d’une quarantaine d’années qui s’en va vers une nouvelle vie, abandonnant du jour au lendemain son époux et leurs deux enfants, sans un mot d’explication et sans donner de nouvelles par la suite.

Dans l’incompréhension totale, les siens tentent alors de faire front en apprenant à vivre sans elle. Mais dès le premier tiers du film, le spectateur se retrouve plongé entre fiction et réalité.

«L’immense Vicky Krieps qui, après Bergman Island et Old, confirme ici qu’elle est l’actrice de 2021 ! », écrit le magazine français de référence, Première. Un Cesar, dans un mois, confirmerait le constat.

Face à Bekhti, Lemercier ou encore Seydoux

Mais l’actrice de 38 ans se retrouve confrontées aux talentueuses Leïla Bekhti (« Les Intranquilles »), Valérie Lemercier (« Aline »), Léa Seydoux (« France »), Valeria Bruni Tedeschi (« La Fracture »), Virginie Efira (« Benedetta ») et Laure Calamy (« Une Femme du monde »).

Née au Grand-Duché d’une mère allemande et d’un père luxembourgeois, Vicky Krieps a enchaîné pendant une dizaine d’années des petits rôles dans des productions européennes – comme dans le drame belge Elle ne pleure pas, elle chante (2011) de Philippe de Pierpont ou Qui d’autre à part nous (2011) d’Andres Veiel.

Elle connait ensuite une ascension fulgurante grâce au film Phantom Thread (2017) de l’Américain Paul Thomas Anderson, où elle partage l’affiche avec l’acteur trois fois oscarisé, Daniel Day Lewis.

Une expérience « folle » qui l’a profondément marquée : « Pendant longtemps, j’ai eu du mal à accepter que j’avais fait ce film et que, soudainement, les gens parlent de moi et de mon travail. J’ai eu besoin de temps pour le digérer et l’accepter », raconte-t-elle.

Polyglotte, elle est capable de jouer en français, anglais, allemand et luxembourgeois. « Parler plusieurs langues, c’est quelque chose de naturel pour moi parce que j’ai grandi en parlant plusieurs langues. Pour moi, la langue n’est qu’un véhicule pour aller quelque part », dit-elle simplement.

Deux coproductions luxembourgeoises à l’honneur

Mais le Luxembourg sera également représenté par deux coproductions luxembourgeoises : «Les Intranquilles», de Joachim Lafosse, nommé dans les catégories meilleur acteur et meilleure actrice.

Sans oublier «Sommet des Dieux», de Patrick Imbert, coproduit par Mélusine Productions, dans la catégorie du César du meilleur film d’animation.

À noter aussi que le film « Illusions perdues », tiré du grand roman de Balzac, fait figure de favori. La cérémonie doit avoir lieu le 25 février prochain et sera présidée par la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson.

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