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Jean-Marie Biwer chasse le naturel au Mudam


Jean-Marie Biwer, “Arbre”, 2007-2008 (©Jean-Marie Biwer/Adagp. Photo : Rémi Villaggi/Mudam Luxembourg)

Le Mudam ayant rouvert ses portes au public, l'occasion est enfin venue de se plonger dans le travail de l'artiste luxembourgeois Jean-Marie Biwer, auquel le musée d'Art moderne dédie la riche exposition monographique «D'après nature».

Première exposition monographique dédiée à l'artiste dans un grand musée, «D'après nature» est aussi le point d'orgue des 40 ans de carrière de Jean-Marie Biwer. Le peintre dudelangeois, qui était venu présenter l'exposition le 5 mars dernier, à la veille de son inauguration, indique que le travail qui est exposé au Mudam et qui s'étale sur ces 15 dernières années est fortement marqué par «une relation entre l'atelier et le monde», énonce, en introduction, Christophe Gallois, commissaire de l'exposition. «D'après nature», ce n'est pas seulement la mise en lumière d'un travail sur le paysage, mais aussi et surtout sur ce qui nous entoure; c'est simplement, dit l'artiste, «ce qui est là» et «qu'il suffit de regarder». Le premier tableau de l'exposition, Atelier2 (2007/2008), explicite cette relation. Considéré par Jean-Marie Biwer comme une sorte d'exorcisme après avoir «vécu une période très difficile entre 1995 et 2005», il y explore «la recherche de la beauté» : à gauche, un intérieur noir presque totalement monochrome, qui s'ouvre progressivement vers la droite sur l'extérieur et, donc, sur les couleurs bleu et vert, qui marquent profondément les œuvres exposées. Observer et redécouvrir la nature Au-delà de l'expression des liens qu'il entretient avec le territoire, il y a effectivement chez Jean-Marie Biwer cette recherche constante dans un cadre qui s'intéresse aussi bien ...

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