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Jean-Claude Juncker en roue libre devant les dirigeants européens [Vidéo]


Jean-Claude Juncker prête un morceau de sa cravate au premier ministre grec, Alexis Tsipras. (Photo AFP)

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a fait les choux gras de l’émission Le Petit Journal, sur la chaîne française Canal +, suite à son attitude vendredi lors du sommet de Riga. Ce mardi, un porte-parole de la Commission a défendu le style « détendu » de son président.

Tapes dans le dos, « claques » amicales, bisou sur le crâne du Premier ministre belge Charles Michel, moquerie et humour limite, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s’est bien amusé à Riga, en Lettonie, vendredi, au moment d’accueillir les chefs d’États européens. Yann Barthès, le présentateur du Petit Journal, sur Canal +, n’en a pas manqué une miette et a analysé dans le détail l’attitude du Luxembourgeois.

 

 

Ce mardi, la Commission européenne a défendu le style « détendu » de son président, après sa prestation au sommet de Riga, où il a multiplié les démonstrations de familiarité envers les dirigeants européens, interpellant même le Premier ministre hongrois Viktor Orban d’un « salut dictateur ».

M. Juncker « est connu pour son style très informel et souvent détendu », a relevé son porte-parole, Margaritis Schinas, provoquant un fou rire dans la salle de presse de la Commission. L’adresse de M. Juncker à M. Orban relevait d’un « moment amusant d’une très longue et ennuyeuse cérémonie d’accueil » du sommet organisé pour renforcer la coopération avec les voisins de l’Est, dont l’Ukraine, tout en ménageant Moscou, a-t-il insisté.

M. Juncker, 60 ans, « est en politique depuis 35 ans, et Premier ministre (du Luxembourg) pendant 19 ans. Il connaît très bien tous les dirigeants » européens, avec qui « il a des relations de confiance mutuelle », a ajouté le porte-parole. Il a rappelé que M. Orban avait riposté en traitant M. Juncker de « Grand duc », mais s’est refusé à tout commentaire sur l’appréciation réelle portée par M. Juncker envers la politique de M. Orban, qui vient de déclencher un tollé dans l’UE en suggérant de rouvrir le débat sur la peine de mort.

Tape sur la joue d’Asselborn, bise sur le crâne de Charles Michel…

En sus de cette adresse à M. Orban, M. Juncker a multiplié embrassades, tapes dans le dos et plaisanteries avec les dirigeants. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise, Jean Asselborn, en a été quitte pour une vigoureuse tape sur la joue, le Premier ministre belge, Charles Michel, pour une bise sur le crâne, tandis que M. Juncker a joué de la cravate avec son homologue grec, Alexis Tsipras.

Il s’est aussi plusieurs fois interrogé à voix haute sur l’identité des arrivants, et a déploré perdre son temps alors que se poursuivait le défilé protocolaire. Jean-Claude Juncker est réputé pour un humour et un franc-parler qu’il met au service de son art du compromis européen. Mais son comportement lui a aussi valu d’être accusé d’un penchant pour l’alcool, ce dont il s’est défendu.

Le Quotidien avec AFP

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