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Genesis, tout simplement


Hyundai rêvait d’un très haut de gamme. Il l’a fait. Après le Genesis Coupé, voici la berline luxueuse, une marque à part entière.

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Mis à part le Stop & Start, Hyundai n’a rien oublié sur sa Genesis, un vaisseau magnifique qui devient quasiment une marque à lui tout seul. (Photo : DR)

La sarabande des gammes renouvelées, entre i20, i30 et i40, sans oublier les ix35 et autre Santa Fe, allait presque nous faire oublier un morceau de choix, un morceau de roi taillé à la démesure du premium qui ne se refuse rien, ou presque. Qu’on se le dise, Hyundai entre de plain-pied dans le très haut de gamme du marché grand-ducal avec un modèle exclusif qui marque, pratiquement, la naissance d’une nouvelle marque, Genesis.

C’est écrit sur le capot, les seuils de porte, le volant; seul subsiste le sigle Hyundai sur la malle arrière. Une façon de marquer un nouveau territoire.

Belle façon lorsqu’on découvre le grand vaisseau de près de 5 mètres derrière sa calandre expressive qui n’est pas sans rappeler des vedettes européennes. L’insigne Genesis ailé aussi. Malgré le gris moyen de la robe, instinctivement, on sent que le plaisir sera au rendez-vous de cette grande berline venue de la lointaine Corée du Sud.

Sous sa longue forme classique avec coffre séparé, la Genesis s’inscrit d’emblée en haut de l’affiche. Chaque portière s’ouvre en effet sur un monde qui respire le luxe, sans ostentation, fait de bois, de cuir et de cent et un autres détails qui mettent en confiance.

> V6 talentueux

Tout se met à votre portée dans une apparente simplicité qui cache un monde complexe et pensé dans le moindre détail. La mise en route donne le rythme; du V6 assurément qui ne tardera pas à révéler son caractère talentueux.

Encore faut-il régler, juste à point, siège, extension d’assise comprise, et volant, tout électrique évidemment. La portière se referme, sans heurt, automatiquement ajustée. Entre large console centrale et bel accoudoir latéral, le corps prend ses aises.

Mais il faut choisir : sport ou éco ? Déjà le V6 répond à votre place, enchaînant les tours au rythme de la boîte automatique à 8 rapports. La musique enchante, les kilomètres défilent.

La Genesis impose ainsi sa quiétude dynamique pour mieux vous proposer d’aller plus loin, plus vite. La transmission intégrale permanente vous y invite. Malgré plus de 2 tonnes en mouvement, jamais le grand vaisseau ne faiblit ni ne résiste.

> Place royale

Dans la pléthore des fenêtres qui s’ouvrent sur le tableau de bord, l’une s’impose en forme de grimace. Vous étiez prêt à décerner un brevet de tempérance pour un 8,3 l/100 bien senti et voici que le niveau grimpe vite au-delà de 12 litres.

Le plus rageant c’est que tout se passe sur un filet de gaz ou à l’arrêt. Genesis a simplement oublié un Stop & Start, instrument indispensable à l’heure du tout écolo. Le V6 s’efforcera donc de tenir routes et autoroutes pour champ d’exercice au quotidien.

Là, une place s’impose alors, place royale, à l’arrière droit. À portée de main, sur le fauteuil avant ou sur l’accoudoir, rien ne vous résiste, de l’évolution des sièges avant à la commande de l’installation hi-fi. Les yeux tournés vers le ciel, on peut alors rêver sous le grand toit en verre. À l’heure où la petite famille s’avancera, il faudra simplement tirer au sort la place centrale arrière, grevée par le tunnel central. Petite contrainte face à un incomparable avantage, la transmission intégrale qui hisse la Genesis au rang d’un vaisseau amiral à l’égal des plus huppés.

De notre collaborateur Paul Hug