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[Exposition] Le Casino tire le diable par la queue


Le titre de l’exposition, «L’homme gris», est inspiré d’une nouvelle d’Adelbert von Chamisso : "L’Étrange Histoire de Peter Schlemihl" (1813).(Photos : DR)

Avec «L’homme gris», le Casino, à travers le regard d’une vingtaine d’artistes, interroge les représentations non archétypales du diable dans l’art contemporain. Une présence nébuleuse et maléfique qui occupe tout l’étage du musée.

D’un côté, le Bien, de l’autre, le Mal, et au milieu, l’Homme qui, à la croisée des chemins, s’est souvent appuyé sur les incarnations divines ou maléfiques, quelles qu’elles soient, pour se trouver des excuses. Une prière vers le haut, un regard inquiet vers le bas. Mais cette vision dichotomique du monde – avouons-le, bien utile – a pris un sérieux coup dans l’aile au fil des siècles, grâce à la science, la médecine, la philosophie… Fini la lumière céleste ou l’ombre des enfers, place à une couleur neutre : le gris.

Voilà le postulat de cette nouvelle exposition proposée par le Casino, qui rappelle, de loin, une précédente («Altars of Madness»). L’idée est manifeste : mettre de côté la représentation classique du démon cornu, rouge et monstrueux, pour se tourner vers de nouvelles figurations, plus ...


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