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[Expo] La Villa Vauban sur les traces de la mystérieuse Élise Hack


"Cette femme reste un mystère : on n’a pas de photos d’elle, ni de lettres privées", explique Guy Thewes. (photo Villa Vauban)

Le musée plonge dans le Paris artistique de la fin du XIXe siècle avec l’histoire insolite d’une jeune émigrée luxembourgeoise, modeste domestique qui assemblera une petite collection, léguée plus tard à la Ville de Luxembourg.

Au son du piano et du bruit des adieux en gare, la Villa Vauban marie la grande et la petite Histoire. L’universel et l’intime. Dans le dernier quart du XIXe siècle, «de nombreux jeunes quittent le pays», rappelle Guy Thewes, son directeur-historien, dépeignant un Luxembourg alors en phase d’industrialisation, mais «encore fortement rural» et impacté par un important «essor démographique».  C’est le cas d’une certaine Élise Hack (1860-1933) qui, avec sa sœur, décident de tenter sa chance à Paris en 1880.

Elle a vingt ans, quitte Echternach pour travailler en tant que bonne, probablement coincée pour un long moment dans une mansarde au 6e étage, comme c’est le cas pour beaucoup d’entre elles. Pourtant, quelques années plus tard, la voilà à la tête d’une petite collection, soit une quarantaine de tableaux, dessins, gravures, sculptures, dont elle fera don à la Ville de Luxembourg. Une ascension ...


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