Le Luxembourg a fait du chemin avant d'entrer dans la cour des grands. Et quand une crise sanitaire mondiale éclate, tout (ou presque) s'arrête. Le Quotidien fait le point, avec Stéphan Roelants (Mélusine) et Donato Rotunno (Tarantula), sur l'impact de la crise sur la production cinématographique grand-ducale.
On va bientôt fêter nos deux mois de télétravail», s'exclame, avec un sourire entendu, Stéphan Roelants. Le producteur luxembourgeois de The Breadwinner, Ernest et Célestine et des Hirondelles de Kaboul semble étrangement optimiste quant à la situation actuelle. «On arrive à travailler sur une production déjà bien entamée, dont on approche de la fin, et qui s'appelle Le Sommet des dieux (NDLR : film d'animation adapté du manga de Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura, et réalisé par Patrick Imbert).» Ce n'est pas vraiment un optimisme de façade, car le fondateur de Mélusine Productions, prestigieux représentant du cinéma d'animation au Luxembourg, s'est obligé à prendre toutes les précautions nécessaires face à la crise : «Je suis immunodéficient, j'ai une paralysie respiratoire, ce qui fait que je suis parmi les personnes les plus à risque.» Mais «en anticipant le confinement», Stéphan Roelants a fait «le nécessaire pour pouvoir travailler à distance, il a été relativement ...Cet article est réservé aux abonnés.
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