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Differdange : du Jean-Marie Bigard pur jus !


C'est un Jean-Marie Bigard fidèle à lui-même qu'on retrouve à Differdange. (© Coadic Guirec / Bestimage)

L’humoriste français a fait hurler de rire une Aalt Stadhaus pleine à craquer lundi soir, avec son one-man-show intitulé «Le spectacle de ma vie». Un concept unique puisque ce sont les spectateurs qui votent et choisissent les sketchs joués le soir-même.

Amateurs d’humour fin et de blagues subtiles, passez tout de suite votre chemin. Jean-Marie Bigard, c’est lourd, du cru, 100% pur beurre, bien en-dessous de la ceinture. Mais ça fait du bien !

Après un compte à rebours et une vidéo d’introduction montrant des extraits de son spectacle au Stade de France, l’humoriste français fait son entrée sur la scène de la Aalt Stadhaus sur la musique culte de Rocky. Il commence déjà son show en saluant le premier rang à sa manière. «C’est mon dernier spectacle seul en scène», dit-il à une salle qui fait «ooooh !». Et lui, répond «prenez-en tous, buvez-en, ceci est mon sperme». Une bonne entrée en matière qui donne le ton pour la suite.

«Des blagues, j’en ai 4 000», lance-t-il au public qui ne demande que ça. Il commence par celle de la prostituée à 10 euros puis enchaîne avec celle du singe et de la girafe et termine par le petit singe qui «fait des choses» au lion en train de boire de l’eau. Hilarité générale.

Si on a le malheur d’arriver en retard à son spectacle, Jean-Marie Bigard vous repère tout de suite. Jaime, Marco et Benjamin se font brocarder d’un «belle brochette de connards. Je vais vous faire chier toute la soirée», charrie-t-il. Il continue à enchaîner les blagues comme celle de l’homme qui tape à la vitre d’une prostituée et lui demande le tarif. « C’est 200 euros ». « C’est cher », répond-il. « C’est du double vitrage », rétorque-t-elle. Les applaudissements sont chaleureux, on en redemande encore.

Le « Konaroké », plus fort que tout

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le roi de l’humour bien franchouillard dégaine l’incontournable Lâcher de salopes. La salle continue de rire. Il s’attarde bientôt sur les petites choses qui énervent. «Être heureux en permanence ça n’existe pas !» lâche-t-il, citant les «petits trucs qui le gonflent», comme la clé qui n’arrive pas à ouvrir la porte, l’ascenseur qui ne monte pas assez vite (surtout quand on veut aller aux toilettes), le rouleau de scotch de 10 mètres qu’on arrive pas à dérouler correctement… entre autres choses inventées «pour nous faire chier !».

Un autre sketch culte, choisi par les spectateurs, celui des expressions avec son célèbre : «C’est pour un tennis, connard !». D’ailleurs, Jean-Marie Bigard a inventé le «Konaroké», un karaoké dans lequel on termine les phrases du sketch avec le mot «connard». C’est drôle et ça fait participer le public.

« Amoureux » des femmes, Jean-Marie Bigard n’hésite pas à les égratigner (gentiment). Des remarques vraies, mais pas toujours fines. «Je vous dis tout, c’est mon dernier spectacle, je m’en branle». Et nous, on s’est franchement bien marrés.

Aude Forestier

L’humoriste se produira encore ce mardi soir à la Aalt Stadhaus

 

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