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Dernier rideau pour Marc Olinger (Vidéo)


L’acteur et ancien directeur du théâtre des Capucins Marc Olinger est décédé à Lyon hier en début de soirée.

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Ces derniers mois, l’acteur se produisait sur scène dans « Ofgeschminkt ». (Photos : Alain Rischard/Christophe Olinger)

Ce monument de la scène luxembourgeoise avait eu 69 ans mardi, un anniversaire qu’il n’avait malheureusement pas pu fêter, puisqu’il se trouvait dans le coma depuis un peu plus d’une semaine, à la suite d’un malaise cardiaque survenu à Lyon, où il avait fait étape, alors qu’il était en route vers la maison qu’il possédait en Provence.

Né à Luxembourg le 6 janvier 1949, Marc Olinger avait suivi les cours Simon à Paris, alors qu’il faisait des études de littérature et de philosophie à la Sorbonne.

Sa carrière sur les planches luxembourgeoises avait débuté en 1973 lorsqu’il avait participé, avec son épouse Claudine Pellettier, à la création du Théâtre ouvert de Luxembourg (TOL).

En 1985, il prenait la direction du théâtre des Capucins, nouvellement créé, où il était demeuré jusqu’en 2011. Un poste qui ne l’empêcha pas de poursuivre sa carrière d’acteur de théâtre mais aussi de cinéma, apparaissant dans une dizaine de films dont les célèbres Troublemaker (1988) ou Le Club des chômeurs (2002).

Ces derniers mois, il avait continué à se produire sur scène, notamment dans Ofgeschminkt, une pièce écrite à sa demande par Jemp Schuster. Il y interprétait le rôle d’un acteur se préparant à donner la dernière représentation de sa carrière.

> L’émotion de Claude Frisoni

Parmi les premières réactions à son décès, hier soir, figurait notamment celle de son ami Claude Frisoni écrivant sur les réseaux sociaux : « Marc, je te pleure et je t’en veux. D’être parti alors que j’étais déjà anéanti par la disparition des potes de Charlie ! D’être parti alors que j’avais encore tellement besoin de ne pas te dire combien je t’aimais parce que nos silences disaient tout ! Parce que nous n’avons pas pu reprendre Régimes sans ciel et je n’ai pas connu à nouveau le bonheur de me laisser dévorer par toi ! Marc, tu ne le quitteras pas ! Si tu croises Wolinski dans ce paradis auquel je ne crois pas, remercie-le d’avoir écrit le Roi des cons. C’était le spectacle dans lequel tu m’avais mis en scène (quel sens du casting, Friso dans le Roi des cons !) et qui m’a permis de rencontrer la femme de ma vie ! Salut, Mon Marc, je prendrai deux fois du foie gras en pensant à toi ! ».

Le Quotidien

 

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