Surfant sur l’air du temps, une nouvelle version du mythique jeu Monopoly dévoilée mardi célèbre les femmes en leur allouant plus d’argent qu’aux hommes et en remplaçant la traditionnelle mascotte, un homme d’affaires à moustache et haut-de-forme, par sa nièce, une investisseuse.
Contrairement à son oncle, un magnat de l’immobilier avide de nouvelles propriétés, « Mme Monopoly » a pour mission d’investir dans les entrepreneuses et inventeuses : les joueurs n’achèteront pas des maisons ou des immeubles mais des innovations créées par des femmes comme le WiFi ou le chauffage solaire.
Les règles prévoient aussi que les femmes reçoivent un peu plus d’argent au début du jeu et à chaque fois qu’elles passent sur la case « départ ». De quoi compenser l’écart de salaires dans la vie réelle : aux États-Unis, les femmes qui travaillent à plein temps ne gagnent par exemple en moyenne que 81% du salaire des hommes, selon le département américain du Travail.
« Cependant, si les hommes jouent bien leurs cartes, ils peuvent aussi gagner plus d’argent », assure Hasbro, le fabricant du jeu, dans un communiqué.
Autre différence : les pions, traditionnellement représentés aux États-Unis par une voiture, un fer à repasser ou une chaussure, sont remplacés par un cahier, un avion d’affaires ou une montre.
« Mme Monopoly a été créée pour inspirer tout le monde, jeunes et moins jeunes, en mettant en lumière les femmes qui ont défié le statu quo », affirme Hasbro.
Cette version du jeu de société sera disponible à partir de mi-septembre aux États-Unis et dans certains pays dont la France, le Canada ou la Belgique.
AFP