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[Critique ciné] « Cut Throat City », du rap et des flingues


Héros de "Cut Throat City", Blink n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ces destins brisés qui peuplent les quartiers oubliés des métropoles américaines. (capture YouTube)

Deux ans après avoir dévoilé sa première bande-annonce, c’est sur Prime Video que sort enfin Cut Throat City, le troisième film de RZA, dix ans après ses débuts de réalisateur (The Man with the Iron Fists).

En général, quand un long métrage met autant de temps voir le jour, c’est mauvais signe. Imaginez un peu ce que cela signifie de le lâcher, en plus, sur une plateforme digitale en plein milieu d’une pandémie. Avec Cut Throat City, cependant, la légende du rap et fondateur du Wu-Tang Clan offre une belle synthèse de ses deux précédentes œuvres, où il corrige ses erreurs du passé et prouve qu’il a mûri en tant que cinéaste et raconteur d'histoires. La «ville coupe-gorge» du titre, c’est La ...

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