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[Cinéma] Le meilleur du Royaume-Uni et de l’Irlande à l’affiche


Le British and Irish Film Festival débarque du 13 au 22 septembre. Ici le film Downton Abbey (Photo : DR).

Le British & Irish Film Festival proposera, du 13 au 22 septembre à Luxembourg, une programmation riche et pertinente de films en provenance des îles britanniques.

Ne l’appelez plus British & Irish Film Season ! Pour sa dixième édition, la manifestation créée et dirigée par Geoff Thompson change de nom et assume désormais son rôle de festival de cinéma à part entière. «Ce que nous organisons est clairement un festival, ce nom est donc plus représentatif de ce que notre évènement est et de comment il a évolué, c’est-à-dire une manifestation solide, avec une longévité, etc.», lance la cheville ouvrière de la manifestation.

Seize longs métrages

Avec le BIFF, on est loin il est vrai de la projection de deux/trois films dans une salle des fêtes de quartier dans des conditions pas toujours optimales. Le festival est désormais bien installé à la Cinémathèque, au ciné Utopia et au Kinepolis Kirchberg et proposera, cette année, pas moins de 16 longs métrages et une programmation de courts métrages en provenance d’Angleterre, d’Écosse, du pays de Galles, d’Irlande et d’Irlande du Nord, mais aussi et surtout, de nombreux invités : réalisateurs, comédiens, etc. qui viendront à Luxembourg présenter leur film et s’entretenir avec le public grand-ducal. «Au lieu de proposer simplement des films les uns après les autres, nous avons essayé de les grouper de manière thématique», reprend Geoff Thompson. Ainsi, en plus du désormais traditionnel «Documentary Double Bill» – «qui marche très bien auprès de notre public depuis des années» –, qui présentera, cette année, deux films sur l’aviation : Alcock & Brown, the True Story de Kevin Glynn et The Man Who Wanted to Fly de Frank Shouldice – le premier sur le centenaire du premier vol transatlantique, le second sur un célibataire octogénaire qui aimait voler –, la manifestation proposera désormais une soirée «vintage», jeudi 19 septembre, qui compte replonger les spectateurs dans une ambiance très «eighties», aussi bien à l’écran que dans la salle avec la projection de Chariots of Fire de Hugh Hudson (1981) et Educating Rita de Lewis Gilbert (1983), ainsi qu’un dimanche «pour les enfants», avec The Kid Who Would Be King de Joe Cornish, le 15.

Biopic sur Robert 1er, roi des Écossais

Parmi les films immanquables de ce millésime 2019 : Robert the Bruce, de Richard Gray, biopic sur Robert Ier, roi des Écossais avec, dans le rôle-titre Angus Macfadyen qui a déjà interprété ce même rôle, il y a un quart de siècle dans Braveheart. Le comédien compte d’ailleurs parmi les «guests» du BIFF qui ont déjà confirmé leur présence lors de la projection, samedi 14. Autre grand titre attendu, Downton Abbey (photo) de Michael Engler, l’adaptation de la série télévisée à succès, programmé en avant-première nationale lors de la cérémonie de remise des prix du BIFF, samedi 21.
Sans oublier, manifestation grand-ducale oblige, les habituelles coproductions luxembourgeoises proposées par le British & Irish Film Festival. Cette année, ce sera le tour de The Spirit of the Game, un documentaire de Liam McEvoy produit par LDMCEVOY Pictures sur l’équipe de hockey sur glace luxembourgeoise The Puckers (mercredi 18) et de Never Grow Old, un western d’Ivan Kavanagh coproduit par Iris Productions (vendredi 20).

Pablo Chimienti

Programme complet ici.

Rendez-vous gastronomique aussi

Deux rendez-vous gastronomiques viennent s’ajouter, cette année, à la vaste programmation artistique de la manifestation. Un whisky tasting gratuit est prévu le dimanche 15, après la projection de The Amber Light, d’Adam Park, et un brunch offert permettra aux spectateurs d’attendre le début de la projection de la séance de courts métrages, le dimanche 22. Ce sera, là, le dernier rendez-vous de cette 10e édition. Une date avancée par rapport aux habitudes du BIFF. La Coupe du monde de rugby, habituellement très suivie par la communauté britannique et irlandaise du pays – même si la manifestation a depuis longtemps dépassé cette seule cible –, qui débute le 20 septembre, n’est pas étrangère à ce changement.