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[Bande dessinée] Ulysse Nobody ou la dérive totalitaire


Un acteur de seconde zone devient la figure montante d’un parti fasciste. Derrière cette farce au vitriol, Gérard Mordillat raconte les coulisses de la politique, fabrique à images et vaste trompe-l'œil. À deux mois de la présidentielle française, ça tombe bien !

Il avance voûté, engoncé dans son imperméable, les yeux rivés vers le sol, comme s’il portait sur les épaules toute la misère du monde. Comme son pseudonyme l’indique, Ulysse Nobody n’est personne. Ou plus grand-chose. C’est qu’à l’époque, il a eu ses moments de gloire : un prix au Conservatoire et une émission juste à lui, Coucou les Zouzous sur France 3. C’est peu, mais c’est déjà ça, surtout lorsque les opportunités deviennent rares. Quand il ne tue pas le temps avec ses copains intermittents à L’Espérance Bar (un nom qui ne doit rien au hasard), il fait une petite chronique sur les ondes de Radio Plus, jusqu’à celle de trop. Dépressif et un brin porté sur la bouteille, ...


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