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Autriche : après la valse avec Poutine, la diplomatie de la samba


Karin Kneissl (à g.) juge que la danse apporte un supplément d'âme à la diplomatie. (photo AFP)

La ministre autrichienne des Affaires étrangères, qui a défrayé la chronique en valsant avec Vladimir Poutine à son mariage, a récidivé en accordant samba et bossa nova à ses homologues européens réunis à Vienne.

Karin Kneissl, apparentée au parti d’extrême droite FPÖ, a raconté vendredi à la presse avoir passé la veille une « soirée inspirante » en dansant avec ses homologues britannique, grec et roumain lors de la réception qui a suivi une rencontre des chefs de la diplomatie de l’UE.

« J’ai dansé quelque samba et bossa nova (…), la diplomatie peut être autre chose que l’échange de notes de travail, on peut aussi créer une atmosphère qui permet de progresser » dans les discussions, a fait valoir la ministre. Elle a ajouté que son homologue britannique Jeremy Hunt était un « excellent danseur et un gentleman ».

« Pas d’implication politique »

« Une danse n’a pas d’implication politique, que je danse avec Jeremy ou quelqu’un d’autre. J’ai dansé avec tant d’hommes auparavant », a commenté la ministre autrichienne en conférence de presse, provoquant le sourire de la représentante de la politique étrangère de l’UE Federica Mogherini.

La vidéo de la ministre de 53 ans dansant avec Vladimir Poutine, invité à son mariage le 18 août dans le sud de l’Autriche, puis remerciant son hôte par une profonde révérence, ont fait le tour du monde. Elles ont suscité la consternation de la presse et de l’opposition autrichiennes, qui ont évoqué les dommages qu’elles pourraient causer à l’image de neutralité de l’Autriche.

Karin Kneissl et Vladimir Poutine ont défendu le cadre « privé » de l’invitation, tandis que le chef du parti FPÖ et vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache a vivement défendu cette visite comme un « signe d’estime pour l’Autriche » de la part du président russe.

LQ/AFP

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