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Au royaume des singes : les macaques à toque débarquent au cinéma


(photo AFP)

Au royaume des singes : les étonnants macaques à toque sont les stars du nouveau Disney.

Sixième film du label Disneynature, Au royaume des singes entraîne les spectateurs au cœur des forêts du Sri Lanka à la découverte des espiègles macaques à toque et de leur étonnante hiérarchie sociale, parmi les plus rigides du règne animal. Après Grizzly , Félins ou La Marche de l’empereur , précédentes productions de Disneynature spécialisé dans le monde sauvage, les tribulations de cette espèce de petits singes, qui doivent leur nom à la touffe de poils qu’ils ont sur la tête, sont mises en scène à partir d’images tournées pendant 1 000 jours dans la jungle.

Avec les conseils du Dr Wolfgang Dittus, célèbre primatologue allemand, les coréalisateurs Mark Linfield et Alastair Fothergill signent ce conte animalier de Noël, dont Claire Keim est la narratrice pour la version francophone. L’héroïne du film, entièrement tourné en caméras dissimulées, est Maya, femelle macaque de basse extraction qui lutte pour sa survie et surtout celle de Kip, son petit, tandis que le père a été chassé de la tribu par d’autres femelles de caste supérieure.

« Ce film est une nouvelle opportunité de poursuivre notre mission de sensibilisation par l’émerveillement et de continuer à soutenir des actions concrètes de protection de la nature », souligne Jean-François Camilleri, président de Walt Disney France. Disneynature s’est ainsi associé pour l’occasion avec la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, à travers le programme «Rajako» pour la sauvegarde de primates et la conservation de leur milieu d’origine.

«Leur personnalité se lit sur leur visage»

Au royaume des macaques à toque, rien n’est acquis et le combat est permanent : Disneynature s’est intéressé à une tribu installée dans des ruines antiques abandonnées par l’homme et parsemées de sculptures, en pleine jungle. Si la nourriture est abondante, les lois du groupe sont féroces, basées sur une véritable échelle sociale, avec bas peuple et aristocratie. Maya et son petit devront faire preuve de beaucoup d’ingéniosité et compter sur la chance pour modifier leur destin.

Maya « a séduit l’équipe car son attitude la différenciait dans le groupe. Dès le départ, il était évident qu’elle avait une histoire à raconter. Elle avait tout d’une héroïne de cinéma. Ces singes sont de véritables personnages. Leur personnalité se lit sur leur visage comme chez peu d’animaux », explique Mark Linfield, à qui l’on doit également Chimpanzés , tourné aussi au cœur de la nature.

« Nous avons été témoins d’évènements que peu de gens ont la chance de voir, et encore moins de filmer, comme l’envol annuel des termites dont raffolent les singes, et avons pu assister au renversement lent mais délibéré du mâle dominant. Ce sont des comportements que les scientifiques observent depuis des années, mais qui n’avaient encore jamais été filmés de cette manière », ajoute le coréalisateur Alastair Fothergill.

Lorsque le clan est chassé des ruines antiques par un groupe de singes voisin, Maya, son petit et leurs congénères trouvent refuge dans une autre jungle : la ville. Les réalisateurs ont immortalisé des scènes drôles et touchantes, démontrant l’ingéniosité, l’intelligence et la débrouillardise des macaques à toque.

Au royaume des singes, de Mark Linfield et Alastair Fothergill. Actuellement à l’Utopolis Belval (Esch), Utopolis (Luxembourg), Ariston (Esch), Kursaal (Rumelange) et Waasserhaus (Mondorf-les-Bains).

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