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A Vienne, les usagers ne veulent pas d’un métro parfumé


Mondialement réputé pour sa propreté et sa fiabilité, le réseau de transports urbains de Vienne est emprunté quotidiennement par 2,6 millions d'usagers. (illustration AFP)

La régie des transports de Vienne a annoncé lundi renoncer à diffuser différentes fragrances dans son métro, cette mesure ayant été loin de faire consensus parmi les usagers à l’issue d’une période de test.

Du citron et du pamplemousse pour « l’énergie », du santal pour la « bonne humeur », de la rose et du melon pour la « relaxation » : la régie Wiener Linien avait diffusé à titre expérimental toute une palette d’odeurs dans deux lignes de métro en juillet. Mais après un mois de test, le verdict des usagers est tombé et « une majorité s’est prononcée contre » cette initiative, par 21 000 voix contre 16 000 lors d’une consultation en ligne, a reconnu la municipalité, qui a précisé que l’expérience en resterait là.

En réalité, il apparaît que « les Viennoises et les Viennois sont satisfaits de l’odeur du métro », a relevé Wiener Linien, qui s’est dit à la recherche constante d’idées innovantes pour promouvoir les transports public, lesquels « apportent une contribution décisive pour la protection du climat ». L’an dernier, la régie avait imposé avec succès une interdiction de manger dans le métro, de nombreux usagers s’étant plaints de la fréquence d’odeurs de pizza ou de kebab dans les rames.

Mondialement réputé pour sa propreté et sa fiabilité, le réseau de transports urbains de Vienne est emprunté quotidiennement par 2,6 millions d’usagers. Près de la moitié des 1,9 million d’habitants de la capitale autrichienne dispose d’une carte de transports annuelle, dont les ventes ont flambé après que la municipalité de gauche a abaissé son prix à 365 euros en 2012. Le nombre de cartes annuelles a ainsi dépassé celui des voitures de la capitale.

LQ/AFP