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Tour des clubs – Le RFCU veut être européen pour 2018


Nicolas Schreiner et le RFCU réattaquent la Division nationale. (Photo : Mélanie Maps)

Le club de la capitale a d’énormes ambitions ces prochaines années. Alors dans ces conditions, qu’attendre de son retour en BGL Ligue ?

Fabien Matagne a opéré un vaste remaniement, calculant tout pour construire une équipe compétitive… sur un plan triennal. Où l’on voit que le Racing ne laisse pas grand-chose au hasard.

Quels sont les vrais objectifs sur RFCU ?

Fabien Matagne : «Les objectifs? Je vais vous répondre par une phrase d’un entraîneur français célèbre, Guy Roux : l’objectif, c’est le maintien.Ça, c’est une priorité. Mais je vous dirais aussi que cette saison, les sept premières places, c’est jouable. Bon, à moyen terme, l’objectif, c’est l’Europe et c’est de l’être tous les ans. Au RFCU, on fonctionne sur des cycles de trois saisons et là, on rentre dans un cycle de trois ans. Donc il faut qu’on soit européen avant la fin de ce cycle».

Pourquoi un tel renouvellement, avec autant d’arrivées et de départs ?

«Je pense qu’au Luxembourg, il y a une énorme différence entre chaque division. C’est vrai entre la Division 1 et la Promotion d’honneur. C’est vrai entre la Promotion d’honneur et la Division nationale. Il fallait ajuster l’effectif en fonction. La saison passée, nous avions beaucoup de juniors dans l’effectif. On en a prêté une partie parce qu’il nous fallait apporter de l’expérience dans ce groupe. Les jeunes, il est difficile de les intégrer ou dit autrement, de les envoyer au charbon en Division nationale. Ce n’est pas leur rendre service. C’est le boulot ! Sur le cadre, on a quand même huit ou neuf garçons formés au club à un moment ou à un autre de leur carrière, dont certains de retour après, justement, être allés s’aguerrir ailleurs, tels Skrijelj ou Dragovic… C’est aussi notre politique de recrutement que de rapatrier des garçons qui se sentent Racingmen.»

Les dirigeants veulent travailler l’image du club. Cela passe-t-il par une exigence sportive de résultats mais aussi et surtout, de jeu ?

«Nous avons une vraie charte de la politique de jeu, qui commence dès les catégories de jeunes. Le principe, c’est la possession de balle et préférer gagner un match 3-2 plutôt que 1-0. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avions recruté cet été, avant de nous rendre compte sur les premiers matches amicaux, un petit déséquilibre dans l’équipe qui nous a forcé à reprendre des joueurs défensifs, bien plus de joueur offensifs que défensifs».

N’est-ce pas curieux de s’être séparé du meilleur buteur du club en PH, Christopher Rondel, parti à Strassen ?

«Il fait lui aussi partie de ces joueurs qui avaient besoin de s’assurer du temps de jeu. Or il n’avait aucune garantie chez nous. Mais j’espère qu’il va beaucoup marquer cette saison et qu’on pourra le récupérer après. Ce sera bien pour le club. Le foot, c’est un sport collectif pratiqué par des individualités. Or un groupe, on ne le bâtit pas en un an. C’est aussi pour ça qu’un Mendes a été prêté à Mondercange ou qu’un Schwitz a été prêté à Erpeldange…»

Les postes offensifs du RFCU sont-ils triplés ?

«Ah les postes offensifs sont tous doublés, oui. Mais pas triplés non. Maintenant c’est vrai qu’on a beaucoup d’attaquants et qu’on en a recrutés beaucoup. Mais c’est parce que cela colle à notre philosophie de jeu».

Julien Mollereau

Un commentaire

  1. pour etre europeen il faut des bons joueurs et non des joueurs qui jouent avec leurs nom sur le maillot en plus il faut aussi un tres bon entraineur mr matagne est tres mauvais

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