Le football local vous manque? Passez la frontière! Ce week-end, les 32 e de finale de la Coupe de France vous donneront l’occasion d’aller supporter d’anciens pensionnaires de Division nationale dans des rencontres qui vont faire vibrer la Lorraine.
Ce samedi, c’est Pagny-sur-Moselle qui va tenter d’éviter de se fracasser sur le FC Sochaux, pensionnaire de Ligue 2. Avec en défense un certain Pierre Zimmer, libéré la saison passée par le Progrès Niederkorn, qui n’a jamais pu le hisser au niveau de ses autres défenseurs. Et en attaque un certain Désiré Segbé, que la Jeunesse aurait bien aimé conserver (ce qu’elle n’a pas pu pour des soucis administratifs) après son bail d’une demi-saison (11 matches, 6 buts) en début d’année 2014.
Le Béninois, qui a ensuite enchaîné 19 matches et 7 buts au Puy, est revenu sur les bords de la Moselle où il a pour l’heure inscrit 5 buts en douze matches de CFA 2 dont un contre la réserve messine et un autre contre celle de Reims, les deux premiers du classement. Un homme des grandes occasions, Segbé? S’il peut porter Pagny en 16 e , on pourra le dire et la Jeunesse s’en mordre les doigts…
Dimanche, c’est Sarreguemines qui se lancera dans la bataille face à Valenciennes. Au tour précédent, le club de Saïd Idazza, l’ancien prometteur attaquant du F91 (où il a passé trois saisons, mais a refusé de rester), a éliminé le leader de L2, Dijon (2-1). Et c’est à Valenciennes qu’il faudra se confronter ce week-end. « À une boule près, on tirait le PSG! », indique toutefois Idazza, qui ne « regrette pas son choix de partir ».
Tout proche de s’engager dans un club de 3e Bundesliga cet été, il a finalement rebondi dans l’équipe dirigée par Sébastien Meyer, un coach qui le suit depuis très longtemps et croit dur comme fer que ce match peut le relancer : « Il prouve depuis le début de la saison qu’il peut prétendre à un challenge plus élevé que celui qu’on lui offre. Il a été décisif contre Dijon avec une passe décisive. Là, il va encore pouvoir se mettre en valeur. »
Idazza, qui avait déjà vécu un 8 e tour de Coupe avec Amnéville contre le FC Metz, se souvient que Thierry Steimetz, alors amnévillois, avait signé quelques semaines plus tard chez les Grenats. Alors il espère : « Je n’ai plus de blessures, je retrouve un rythme normal. J’en suis à 5 buts en 10 matches. J’espère que ma chance va tourner. »
J. M.