La police néerlandaise a mené dans la nuit une nouvelle opération policière à Rotterdam (ouest des Pays-Bas), où quatre personnes soupçonnées de préparer un attentat en France avaient été arrêtées dimanche, mais n’a pas effectué d’interpellations.
« Nouvelles perquisitions pour terrorisme à Rotterdam, dans la rue Oudedijk », a indiqué le parquet national sur son compte Twitter : « nous n’avons pas retrouvé d’explosifs ou d’armes ». Selon l’agence de presse néerlandaise ANP, les forces spéciales de la police ont perquisitionné un immeuble, évacuant par précaution les occupants d’habitations voisines. Les démineurs se tenaient prêts à intervenir en cas de besoin.
Dimanche, un Français âgé de 32 ans, identifié par les médias néerlandais comme Anis B., a été arrêté avec trois autres personnes à la demande de Paris. Selon le parquet néerlandais, Anis B. est « impliqué dans une organisation criminelle liée à un projet terroriste ». Il est entre autres soupçonné d’avoir été mandaté par l’État islamique pour commettre un attentat en France avec Reda Kriket, un ex-braqueur arrêté la semaine dernière en France. Anis B. a comparu mardi lors d’une audience à Amsterdam et s’est opposé à son extradition demandée par Paris. La justice a désormais 90 jours pour examiner la demande de la France.
Une décision doit être prise mercredi sur une inculpation éventuelle des trois hommes arrêtés en sa compagnie dimanche soir, a également affirmé le parquet, qui a assuré à la télévision néerlandaise NOS qu’il ne devrait plus y avoir de perquisitions dans le cadre de cette enquête