Accueil | Actualités | PH – Remich ne veut pas être un amuse-Bous

PH – Remich ne veut pas être un amuse-Bous


Pour assurer son maintien en PH, le club a enregistré pas moins de sept arrivées, parmi lesquelles quelques éléments ayant déjà goûté à ce niveau, ou même en BGL Ligue. (Photo Editpress/Didier Sylvestre)

Après 21 saisons passées en divisions inférieures, Remich s’apprête de nouveau à vibrer au deuxième échelon national. Et ne veut pas jouer les victimes consentantes.

Pour trouver trace de Remich au deuxième échelon national, il faut remonter loin dans le livre de la Promotion d’honneur. Tourner précisément vingt et une pages. Saison 1994/1995, l’AS Remich – son petit nom d’alors – termine avant-dernière et est reléguée à l’étage inférieur. C’était l’époque où les spectateurs s’en allaient prendre place le long de la main courante au Um Gréin.

Depuis le début des années 2000, le site jouxtant la Moselle n’est plus l’antre d’un club qui a fusionné avec Bous en 2010. Pour survivre et pour se donner d’autres ambitions. «L’un sans l’autre, aucun ne serait parvenu à retrouver la Promotion d’honneur», estime Nic Johanns, président de l’Union Remich-Bous depuis sa création après avoir été aux commandes de Bous durant une demi-décennie.

Une révélation coréenne ?

C’est donc au Op der Millen que l’Union Remich-Bous a gagné le droit de rejouer en PH. Un droit auquel il ne prétendait pourtant pas. «La saison dernière, l’objectif était de finir dans le top 5, explique le dirigeant. Et puis, on s’est retrouvé leader. On n’allait quand même pas jouer avec la main sur le frein à main…»

Au contraire, l’équipe, emmenée notamment par l’expérimenté ancien messin et folaman Tarek Kharif (39 ans), qui effectue sa troisième saison au club, a lâché les chevaux. Cette saison, le club n’aura évidemment pas la prétention de tutoyer les sommets et ambitionne surtout le maintien. Pour cela, le club a enregistré pas moins de sept arrivées, parmi lesquelles quelques éléments ayant déjà goûté à ce niveau (Gashi), ou même en BGL Ligue (Mazurier, Rodrigues).

Mais la petite perle du recrutement estival pourrait venir de Lorraine. De Magny plus précisément. Son nom ? Kim Young. Milieu de terrain, ce Coréen a tapé dans l’œil de Nic Johanns : «Dès que je l’ai vu, il m’a beaucoup plu. Il est droitier et joue des deux pieds. C’est un bon petit joueur…»

Charles Michel

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.