Le fabricant de pneumatiques Michelin a annoncé jeudi une réorganisation mondiale qui se traduira par la suppression de 1.500 emplois en France d’ici 2021, et de 450 postes aux Etats-Unis, sans départ contraint dans les deux pays.
Michelin va mettre en place un plan de pré-retraites volontaires à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), sa base historique, et ne remplacera qu’une partie des départs en retraite dans les deux pays, a ajouté le groupe dans un communiqué.
« D’ici 2021, 5.000 salariés quitteront le groupe en France, majoritairement par départ en retraite, dont environ 2.000 sur l’établissement de Clermont-Ferrand », détaille Michelin dans un communiqué de presse.
Dans son fief auvergnat, le fabriquant de pneus ne remplacera pas 970 départs en retraite d’ici 2021, et mettra en place un dispositif de pré-retraites volontaires. Parmi ces 970 emplois, 290 seront localisés dans d’autres pays où le groupe est présent.
Aux Etats-Unis, « le projet entrainerait une diminution d’environ 450 postes dans les fonctions centrales entre 2018 et 2021. La grande majorité de cette évolution résulterait de l’attrition dont les départs à la retraite. En effet, 1.500 salariés devraient quitter l’entreprise sur la même période », ajoute Michelin dans son communiqué.
« Le départ de ces personnes peut se faire sans aucune souffrance sociale, il n’y a pas de sujet de départs contraints, c’est sur la base du volontariat », a indiqué à l’AFP le PDG de Michelin, Jean-Dominique Senard.
Michelin annonce vouloir ensuite recruter plus de 3.500 personnes en France d’ici 2021, dont 1.000 sur Clermont-Ferrand.
Le groupe prévoit d' »implanter à Clermont-Ferrand et en France des activités nouvelles, qui seraient créatrices d’emplois dont 250 à très haute qualification, en lien avec les matériaux de haute technologie ou encore le digital », selon le communiqué.
Le Quotidien / AFP