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Meurtre d’Alexia Daval : le mari confronté à des éléments troublants


L'arrivée de Jonathann Daval jeudi matin chez le juge d'instruction. (photo AFP)

Jonathann Daval, suspect numéro un du meurtre de son épouse Alexia, répond depuis 10h jeudi aux nombreuses questions du juge d’instruction de Besançon sur les zones d’ombre du dossier, ses propres revirements et les dernières révélations de la presse.

L’informaticien doit être confronté pendant plusieurs heures aux innombrables éléments matériels réunis par les enquêteurs depuis la découverte du corps d’Alexia Daval, début novembre 2017. « Il va bien, il est certes inquiet mais il est également dans un esprit combatif », espérant que sa version des faits sera « corroborée », a déclaré l’un de ses avocats, Me Ornella Spatafora. Entrera-t-il dans les détails ? « Il n’a pas le choix (…). Aujourd’hui, c’est dans son intérêt et il en a conscience », a-t-elle répondu.

Deux éléments sont encore apparus ces derniers jours dans la presse. Le premier est la découverte dans le véhicule professionnel de Jonathann Daval – qui aurait servi au transport du corps de son épouse – d’un cheveu de la mère du suspect, Martine Henry. Celle-ci s’est défendue mercredi de toute « complicité ».

Un opiacé dans le sang

Le second est une analyse toxicologique qui fait état de la présence de Tramadol, un antalgique opiacé, dans le sang d’Alexia Daval. Un élément qui n’est « pas anodin », a relevé jeudi matin Randall Schwerdorffer, autre conseil de Jonathann Daval. L’avocat a noté « les conséquences de ce type de produits sur la personnalité et les changements d’humeurs significatifs que cela provoque », y voyant une explication des « crises » de la jeune femme évoquées par son client.

Le premier interrogatoire de Jonathann Daval sur le fond du dossier remonte au 27 juin. Ce jour-là, le jeune informaticien était revenu sur ses aveux pour accuser son beau-frère, Grégory Gay, d’être le meurtrier d’Alexia. Venu de la maison d’arrêt de Dijon où il est incarcéré depuis sa mise en examen en janvier pour « meurtre sur conjoint », l’informaticien de 34 ans reviendra à Besançon le 7 décembre pour deux confrontations distinctes, avec la sœur d’Alexia et son mari, Stéphanie et Grégory Gay, puis avec les parents de la victime, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, tous parties civiles.

LQ/AFP

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