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Manif anti-migrants : le procès du général Piquemal reporté


Ancien patron de 1994 à 1999 de la Légion étrangère, Christian Piquemal, 75 ans, a été désigné comme ayant eu "le rôle principal" dans la manifestation interdite organisée samedi à Calais. (photo AFP)

Le procès d’un ancien commandant de la Légion étrangère, qui avait participé à une manifestation interdite hostile aux migrants dans le nord de la France, a été reporté à mai en raison de son état de santé défaillant.

« Le général Christian Piquemal ne comparaîtra pas aujourd’hui (lundi) à cause de son état de santé », jugé « incompatible avec une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel », a annoncé le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi.

« C’est un sacré gaillard, pour autant les conditions de garde à vue sont rudes. C’est naturel qu’il cède au bout de 40-45 heures de garde à vue, ce qui devait arriver arriva, le physique a lâché », a ajouté Hervé Krych, un de ses avocats.

Son « procès est reporté au 12 mai 2016 à 13h30 » (12H30 GMT), a précisé un autre avocat, Denis Tailly-Eschenlohr. « Il est extrêmement fatigué et terriblement éprouvé par la rigueur et la brutalité avec laquelle il a été interpellé », a-t-il indiqué.

Ancien patron de 1994 à 1999 de la Légion étrangère, une unité d’élite de l’armée de Terre française, Christian Piquemal, 75 ans, a été désigné comme ayant eu « le rôle principal » dans la manifestation interdite organisée samedi à Calais (nord).

Il est poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation ». Quatre autres personnes le sont pour « port illégal d’armes ». Tous risquent jusqu’à un an de prison.

A l’appel du mouvement islamophobe Pegida, la manifestation avait été marquée par des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants. Après plusieurs appels à la dispersion, les gendarmes avaient chargé les manifestants avec du gaz lacrymogène.

De nombreuses réactions à l’arrestation du général à la retraite, venues pour l’essentiel de l’extrême droite, ont agité les réseaux sociaux français.

Le Quotidien / AFP

 

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