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[Luxemburgensia] Un seul livret ne suffira pas

Année après année, nous saluons l’initiative «E Buch am Zuch. En train de lire. Lesen in einem Zug» de la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL), du Centre national de littérature (CNL) et de l’association Freed um Liesen. En 2017, il y a quelques semaines, ce fut le 19e fascicule (128 pages) qui fut distribué gratuitement dans les principales gares du pays. Le volume du livret est bien mesuré pour une lecture rapide sur la distance des principales lignes desservies (Luxembourg-Esch, -Wasserbillig, -Kleinbettingen, -Wiltz, etc.).

Nous devrions quand même nous montrer – une fois n’est pas coutume – quelque peu désobligeants envers notre société nationale de transport ferroviaire.

Ces derniers temps, les chantiers se multiplient considérablement, tout comme les arrêts sur la voie à l’extérieur des gares. Ainsi, tous les trajets deviennent de plus en plus lents. Ne serait-il pas une bonne idée de prévoir dès lors – comme indemnisation et geste d’excuse bibliophile en quelque sorte – de programmer une prochaine édition plus volumineuse de «En train de lire».

Nous sommes persuadés aussi que les sujets intéressants ne manqueront pas aux archivistes et aux conservateurs.

L’édition 2017 nous avait particulièrement interpellé, dans la mesure où elle traitait des médias dans la littérature du Luxembourg sous tous ses aspects, de la presse satirique (Guy Rewenig) à la presse clandestine de la Seconde Guerre mondiale (Luigi Perruzzi), en passant par la presse scout (Pe’l Schlechter).

Jean Rhein

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