Le sélectionneur sait depuis quelques semaines que son président, Paul Philipp, aimerait commencer à négocier pour un éventuel nouveau contrat à la fin de l’hiver.
L’actuel bail de Luc Holtz court jusqu’à la fin de l’année prochaine. Si les deux parties entretiennent des relations cordiales malgré quelques désaccords aussi logiques qu’anecdotiques, Holtz a reconnu le mois dernier qu’il avait reçu des appels du pied en provenance de l’étranger. Interrogé sur ce sujet, l’intéressé bloque un peu et se borne à rire : «Disons qu’on parle football…»
Clairement, le sélectionneur est ouvert à toutes les propositions. Et ne se préoccupe franchement pas de cette échéance qu’a fixée son président : «Ça ne me travaille pas encore. J’ai le temps. Mais à ce niveau-là, c’est carrément de la politique. Je n’ai pas envie de commencer à négocier parce que je suis en position de force avec nos résultats, ou que mes interlocuteurs attendent une grosse défaite pour être en position de force. Cela fait six ans que je suis là et je commence à savoir comment ça fonctionne. Il suffirait d’une défaite pour qu’on recommence à discuter. Mais actuellement, je ne suis pas plus loin que quand j’ai commencé…»
Le Quotidien