L’Atletico Madrid s’est qualifié ce mardi soir pour sa troisième finale de Ligue des champions en éliminant le Bayern Munich, en dépit de sa défaite 2-1 mardi à l’Allianz Arena en demi-finale retour.
L’Atletico Madrid, grâce au but à l’extérieur d’Antoine Griezmann, s’est qualifié pour la finale de la Ligue des champions, malgré sa défaite sur le terrain du Bayern Munich 2-1 (0-1 à l’aller), mardi lors de la demi-finale retour.
Les Colchoneros seront opposés en finale, à Milan le 28 mai, au vainqueur de la confrontation entre le Real Madrid et Manchester City, qui s’affrontent mercredi à Madrid après s’être neutralisés 0-0 lors de la rencontre aller.
Il s’agit de la troisième finale de C1 de son histoire, la deuxième en trois ans après l’échec de 2014 face au Real Madrid (4-1 a.p.).
Pour Josep Guardiola, qui quittera le Bayern Munich cet été pour rejoindre Manchester City, c’est le troisième échec successif en demies avec les Bavarois, toujours face à un club espagnol.
Le technicien catalan, vainqueur à deux reprises de la C1 avec Barcelone (2009, 2011), manque sa dernière chance de décrocher enfin une finale avec le club allemand, après trois saisons sur le banc munichois.
Dans une demi-finale très tendue, le Bayern Munich a pris les choses en main dès le début du match pour refaire son retard le plus vite possible.
Après une première alerte signée Ribéry, auteur d’une frappe flottante de loin, les joueurs de Guardiola ont réussi à fendre la muraille de l’Atletico au bout d’une demi-heure de jeu.
Sur un coup-franc plein axe, parfaitement placé aux vingt mètres, Xabi Alonso voyait sa puissante frappe du droit déviée dans le but par José Gimenez (31e).
L’Atletico a failli tout perdre en moins de cinq minutes, à cause du manque de discipline de son défenseur uruguayen.
Car dans la foulée, Gimenez se rend coupable d’une faute grossière dans la surface sur Javi Martinez, poussant l’arbitre à siffler penalty. Mais Thomas Müller manque le but du break, en tombant sur un Oblak parfait sur sa ligne (33e).
Le tournant du match. Car si le réalisme a un nom, il doit porter le nom de Griezmann. Parfaitement servi par Torres, l’attaquant français n’a pas manqué son duel face à Neuer (54e), pour inscrire son 31e but de la saison, et propulser son club en finale.
Si Lewandowski a entretenu l’espoir, en réduisant la marque à un quart d’heure de la fin (74e), Torres n’a pas réussi à enfoncer le clou, en manquant lui aussi un penalty (84e).
Le Quotidien