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Ligue 2 : Metz regarde la montée s’éloigner lentement


Yéni Ngbakoto et ses coéquipiers sont dans le dur. La montée ne s'est pas encore envolée, mais elle s'éloigne. (Photo : RL)

Les Grenats ont de nouveau perdu contre un concurrent direct, hier, à Clermont, alors qu’ils menaient au score. Les hommes de Philippe Hinschberger n’ont même pas réussi à tenir leur avance plus de trois minutes, hier soir, dans le Massif central.

Ça va être dur d’accrocher le podium, mais il faut garder espoir.» Ces paroles de Yéni Ngbakoto, capitaine désabusé au coup de sifflet final, commencent à sentir le renoncement. Il faut dire que de plus courageux auraient depuis longtemps baissé les bras : le FC Metz n’avance plus!

Les Grenats ont enchaîné hier soir dans un match qu’il valait mieux gagner que ne pas perdre, leur cinquième rencontre sans succès, ne prenant que deux points sur quinze possibles. Si Dijon et Nancy sont d’ores et déjà hors de portée, la troisième place prend de plus en plus des allures de chimère. Si ce matin, à neuf journées de la fin, les Lorrains n’ont somme toute que cinq points de retard sur le Red Star, ils voient surtout leurs concurrents à la montée les dépasser les uns après les autres. Et il y a en de plus en plus. Alors que sa courbe de forme, à lui, ne lui autorise plus de rêver plus que cela.

Alors que les Auvergnats, bien plus en jambes, ont nettement dominé la première période, Candeias, d’une frappe lointaine de 25 mètres, ouvrait le score de manière surprenante (0-1, 12e). Mais Hunou, parfaitement servi par Boulaya remettait les compteurs à zéro (1-1, 15e). Un mal récurrent cette saison…

Alors certes, Candeias plaçait une nouvelle frappe claquée, cette fois, par Jeannin (27e) avant de servir Bekamenga qui manquait inexplicablement sa reprise, seul au second poteau (31e). Mais Clermont aurait pu faire le break sur cette reprise de Boulaya qui heurtait le poteau de Didillon (29e).

En cruel manque d’efficacité

Les Messins en manque de (presque) tout en première période, sortaient enfin de leur torpeur après la pause. Grâce à plus d’application et de précision, ils se donnaient les moyens de faire basculer ce choc en leur faveur. En vain… L’efficacité n’était, elle, pas au rendez-vous. Bekamenga oubliait d’abord Ngbakoto (52e) qui ratait ensuite le cadre (57e, 69e) sur deux offrandes de Balliu. Santos, lui, était contrarié par Jeannin (72e), alors que Krivets, seul devant le but, ne faisait qu’effleurer le ballon de la tête (75e).

Résultat, à force de gâcher ces belles opportunités, les Lorrains étaient punis sur un contre. Didillon s’incline devant Hunou (83e) Et Metz pleure.

AFP/Le Quotidien