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Les PME seront soutenues financièrement par l’État


Le gouvernement a pris en main le dossier des inondations dans le Mullerthal. (photo Anne Lommel)

Les PME peuvent dire merci au gouvernement : il n’y aura, bientôt, plus aucune raison pour qu’elles soient considérées comme «les parents pauvres de l’économie (nationale)», d’après les propos de la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener.

En effet, la loi qui a été votée à hauteur par 57 députés permettra de financer une multitude de démarches entreprises par les PME : en ce sens, la sollicitation de services de conseil externe en vue de s’informatiser ou de se restructurer et la participation à des foires et expositions ou à un projet de coopération territoriale européenne seront, à titre d’exemples, appuyées financièrement par l’État.

De manière générale, la rapporteure du projet de loi, Tess Burton (LSAP), a indiqué que le texte «s’inscrit dans le processus de la 3e révolution industrielle tel que défini par Rifkin et s’adapte, donc, à l’avènement de la digitalisation». Et ce n’est pas tout. Car la loi qui entrera prochainement en vigueur aura également pour objectif de soutenir le développement des start-up et d’aider financièrement les entreprises touchées par les récentes catastrophes naturelles (inondations).

Indemnisations au Mullerthal

«Le chiffre d’affaires des PME du Mullerthal n’est pas uniquement plombé par les conséquences des récentes inondations, mais également par celles découlant de la dégradation des infrastructures routières permettant d’y accéder. De ce fait, les PME touchées se verront indemnisées», a souligné Tess Burton.

Pour Francine Closener, les aides fournies aux PME, de façon générale, coulent de source : «La volonté politique du gouvernement, en vue de soutenir les PME, est de parvenir à ce qu’elles fonctionnent selon une simplification administrative massive. Le budget consacré a, suivant le but fixé, augmenté de 27% pour atteindre 89 millions d’euros.»

De son côté, le parti d’opposition CSV a critiqué le fait que le gouvernement n’accorderait, selon lui, de l’importance qu’aux multinationales, Google en l’occurrence, dixit son député Félix Eischen, qui a évoqué une politique gouvernementale qui ne donnerait la priorité qu’aux entreprises «bling-bling».

Claude Damiani