Ben Gastauer (AG2R La Mondiale), Bob Jungels et Laurent Didier (Trek) se disent sereins avant le Grand Départ du Tour 2015.
Jeudi, sur le Tour de France c’est traditionnellement la première journée des conférences de presse d’avant course. Un défilé de coureurs, de managers et de directeurs sportifs dans une salle climatisée à s’en faire péter les tympans.
L’occasion pour tous de dérouler un discours guerrier d’avant la bataille. Dans quelques jours, certaines des phrases prononcées dans ce Parc des Expositions sera déjà caduque. Tant de choses vont se passer qu’on ne s’en souviendra même plus.
Mais pour le moment, tout va bien. Tout se passe dans le meilleur des mondes possible. Les trois coureurs luxembourgeois arboraient d’ailleurs tous le même sourire. « On voit que c’est le Tour de France, la plus grande course du monde, je n’avais encore jamais vu tant de monde pour un conférence de presse d’avant course », raconte ainsi Bob Jungels. Lequel a redit ses ambitions de « remporter si possible une étape » et de venir en aide à ses leaders en montagne. Le champion national, va bien, merci pour lui. Et dès le première étape, le contre-la-montre de samedi, ici à Utrecht, on devrait s’en rendre compte.
Laurent Didier a lui redéfini le sens de sa mission. « Bien sûr que j’aimerais me glisser dans une échappée mais je serai surtout là pour aider, protéger, ravitailler, dépanné… » Voilà pour les Trek.
Quant à Ben Gastauer, il est allé danser sur les pavés, la veille, lors d’une ultime reconnaissance de la 4e étape qui fait tant peur, et il en encore les jambes toutes flageolantes. Trêve de plaisanterie, lui aussi va très bien. « Le collectif c’est notre force et nos deux leaders, Romain Bardet et Jean-Christophe Péraud veulent faire aussi bien que l’an passé », a-t-il assuré. « Ce garçon adoré par toute l’équipe », diixit Vincent Lavenu en parlant de Ben Gastauer, ne peut pas se tromper !
Denis Bastien