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L’entretien du mercredi – Gilles Muller: « Je ne vais pas à Roland-Garros pour rigoler »


Gilles Muller a fait le point sur ses matches sur terre battue cette saison avant de prendre la route pour le tournoi de Roland-Garros. (Photo Raphaël Ferber/DR)

Gilles Muller, le n°1 luxembourgeois, défend son choix d’avoir réduit sa saison sur terre battue à deux tournois avant le Grand Chelem parisien, où il pense être craint en dépit d’une surface qui ne lui a jamais réussi.

Vous êtes allé consulter votre spécialiste aux Pays-Bas, hier. Comment va votre bras gauche ?

Gilles Muller : On a pensé à un moment donné que j’avais un nerf bloqué dans la nuque ou le dos, et que ça me tendait les muscles du bras. Mais je ne sens plus rien. C’était plus une visite de contrôle qu’autre chose. Je me suis bien entraîné la semaine dernière, j’ai joué en club ce week-end…

Vous avez chuté au 1er tour du Masters 1000 de Madrid face à l’Argentin Leonardo Mayer (n°27), et vous avez atteint les quarts de finale à Estoril, où l’Espagnol Pablo Carreno Busta (n°64) vous a sorti en deux sets, 2-6, 4-6. Quel regard portez-vous sur votre saison sur terre battue ?

Ce n’est pas si mauvais que ça. Je n’avais plus joué sur terre à ce niveau-là depuis deux ans. Mayer se sent comme à la maison sur cette surface. Faire quelques matches sur terre avant Roland, c’est ce que je recherchais. J’ai annulé Rome à cause de mon bras mais même avant la tournée, on se demandait si on allait vraiment y aller. Je me suis beaucoup reposé, beaucoup entraîné. Maintenant, j’ai Roland devant moi et je me sens prêt.

Deux tournois avant Roland-Garros, n’est-ce pas trop peu ?

On savait que je n’allais pas jouer beaucoup car il fallait se concentrer sur la récup. J’étais très fatigué après la tournée aux États-Unis. J’ai sûrement trop joué. Presque toutes les semaines jusqu’à fin mars. (Il compte) Ça fait dix tournois en douze semaines. J’étais en Inde, en Australie, je suis revenu en Europe, puis Dubai, la Coupe Davis et je suis allé aux États-Unis… J’étais sur quatre continents en trois mois. Il faudra bien analyser ça à la fin de la saison pour, peut-être, organiser mon planning de façon différente.

Pour revenir à la question, il ne faut pas oublier que derrière, il y a cinq semaines de gazon (NDLR : jusqu’au tournoi de Newport) puis deux semaines de pause avant de retourner aux États-Unis. Donc, c’était le dernier moment dans l’année où je pouvais faire un gros break.

Vous n’avez gagné qu’un match à Roland-Garros dans le tableau final (contre le Néerlandais Igor Sijsling, alors n°122, en 2012 et en cinq sets). Peut-on attendre plus de vous cette année ?

Demain (NDLR : aujourd’hui), quand je ferai mes bagages, je prendrai mes affaires pour deux semaines. Je ne vais pas là-bas pour rigoler et prendre mon chèque. J’y vais pour gagner le maximum de matches. Après, je suis réaliste. La terre est la surface qui me réussit le moins. Si je gagne un tournoi du Grand Chelem un jour, je serai surpris que ce soit à Roland-Garros. Mais on ne sait jamais: tu gagnes un match, deux matches, tu prends confiance, t’as tes repères…

En plus, la terre de Roland est plus rapide qu’ailleurs. Il faut avoir un peu de chance avec le tirage au sort, mais je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas gagner plusieurs matches à Roland.

Entretien avec Raphaël Ferber

A lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mercredi

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