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L’entretien du mercredi – Pour Dan Da Mota ses meilleures années sont devant lui


Dan Da Mota, après quatre mois sans jouer le moindre match officiel, a enfin rejoué, la semaine passée, pour le F91 qui l’avait mis au placard. Et il postule en sélection…

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Dan Da Mota voit la lumière au bout du tunnel. Et non il n’est pas mort. (Photo : Mélanie Maps)

Dan Da Mota revient du purgatoire. Après deux mois de mise à l’écart du groupe dudelangeois, Sébastien Grandjean l’a réintégré aux entraînements il y a trois semaines, à son groupe des seize il y a deux semaines et l’a relancé sur le terrain, en tant que joker, la semaine dernière.

Pour autant, l’international, qui postule aujourd’hui à une place dans le onze de départ du Luxembourg en Slovaquie alors qu’il n’a que quelques minutes dans les jambes en matches officiels sur les cinq derniers mois, marche toujours sur deux œufs : interdiction d’évoquer dans la presse l’affaire qui lui a coûté cette sanction, au risque de retourner au placard. C’est donc une interview prudente qu’il nous a accordée, puisque certaines questions n’ont déclenché chez lui qu’un sourire embarrassé ponctué d’un « je ne peux pas répondre à ça », mais une interview quand même, forcément courageuse par les temps qui courent…

> Revenir en sélection pour les premières rencontres de 2015, est-ce toujours la même bouffée d’oxygène que ce qu’avait représenté, pour vous, le stage en Turquie, au mois de janvier ?

Dan Da Mota : Non. Ma situation est redevenue presque normale. En janvier, j’étais très heureux de revenir en sélection parce qu’alors je m’entraînais complètement seul. Aujourd’hui, cela fait trois semaines que je fréquente à nouveau le groupe. Tout ce qu’il me manque, ce sont les matches de compétition.

> Elles étaient comment, vos journées, cet hiver ?

Je m’entraînais tout seul cinq fois par semaine avec un programme que le staff de la sélection m’avait concocté.

> Pour être prêt en cette fin de mois de mars ? Ou pour être prêt n’importe quand si Sébastien Grandjean refaisait appel à vous ?

Pour être prêt n’importe quand. Mais de temps en temps, je demandais à Guy Hellers d’aller m’entraîner avec les espoirs pour travailler un peu avec le ballon devant le but. C’était bizarre de se retrouver avec des jeunes, surtout que je n’ai quand même plus vingt ans, mais bon, au moins, quand je le décidais, je pouvais y aller.

> Cela a dû vous faire du bien, le soutien ouvert et même très marqué de Luc Holtz…

Énormément de bien. Quand un coach te soutient dans des moments difficiles, c’est très important au niveau mental. Et cette période a été très dure pour moi. J’avais peur, si la situation perdurait, de ne plus être dans le rythme. Ni de mon club, ni de la sélection. Si cela avait duré trois ou quatre mois, il existait un vrai risque que je ne sois plus dans le coup du tout.

> Et là, mentalement, vous vous sentez comment ?

Je dois oublier cet épisode.

> Vous pouvez ou vous devez ?

Je le dois, je n’ai pas le choix.

> Vous avez pensé à partir cet hiver.

J’avais demandé. Justement pour ne pas perdre le rythme. On m’a dit non. Ça aussi, j’ai dû l’accepter. Ça a été difficile parce que j’avais beaucoup de clubs intéressés.

Retrouvez l’intégralité de cet entretient de notre journaliste Julien Mollereau dans Le Quotidien papier de ce mercredi.

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