Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Après leur victoire face à Marseille, les Grenats ont confirmé leur santé retrouvée à domicile, en disposant d’une équipe de Dijon (2-1) réduite à dix à l’heure de jeu. Le FC Metz voyagera plus léger samedi à Monaco.
Deux matches, six points. Le scénario est idéal et, autant l’avouer, un peu inespéré. Qui aurait cru à une telle réussite du FC Metz face à Marseille (1-0) puis Dijon (2-1), après son potage de football à Angers (2-1) ? Peu d’observateurs, sans doute, mais cette tendance est parfaitement raccord avec les nouvelles habitudes de la maison en 2017. Dans son stade Saint-Symphorien, l’équipe de Philippe Hinschberger ne lâche plus de points. Et c’est non seulement une excellente idée mais aussi le meilleur moyen de boucler un maintien plus serein.
Cette perspective et surtout son accomplissement sont encore loin, mais le FC Metz, au moins, s’est engagé sur le bon chemin. D’autant qu’après une victoire heureuse face à l’OM, son succès, ce mercredi, face à un concurrent direct, est plus fidèle à la physionomie générale de la rencontre. Il sera juste parasité par un léger bémol : pour la première fois, en 2017, les Grenats ont encaissé un but à domicile. Sur le premier corner bourguignon de la soirée, Varrault a en effet profité de la confusion dans la surface pour glisser le ballon au fond des filets (80e ).
À onze contre dix
Dijon jouait à dix contre onze depuis l’expulsion de Lotiès (60e ), mais cette infériorité numérique ne transparaissait pas franchement sur le terrain. Comme relâché ou saisi d’un doute depuis la réduction du score, Metz a reculé et s’est exposé dangereusement. Difficile, alors, de faire l’économie de dernières frayeurs, en particulier quand Diony a armé une frappe qu’il a finalement expédiée en tribune (88e ).
Diabaté, sur une dernière contre-attaque, aurait pu tuer définitivement le suspense, mais il a trop tergiversé devant Reynet (90e +2). Heureusement, les Lorrains avaient fait le nécessaire auparavant. Le même Diabaté avait dévié un centre de Cohade pour Sarr qui pouvait célébrer son premier but en L1 (1-0, 46e ) avant d’offrir le break à son passeur, en provoquant son quatrième penalty de la saison. Cette fois, l’attaquant malien n’a pas réfléchi devant le gardien (2-0, 66e ).
La soirée dijonnaise a tourné au vinaigre sur ces deux actions, alors que le DFCO aurait pu exploiter deux erreurs de Philipps puis Falette pour déboussoler son hôte, mais ni Martin (11e ) ni Tavares (20e ) n’ont su tromper Metz. Les Grenats aussi ont vu s’ouvrir des fenêtres de tir. Cohade, par exemple, a préféré tirer plutôt que de décaler un partenaire (15e ) et il a gâché un service en or en frappant à côté (41e ). Diabaté n’a guère été plus inspiré sur un contre (26e ) et il a placé, plus tard, une tête sur la transversale (58e ).
« On ne voulait pas finaliser alors qu’on aurait pu faire plus mal », déplorait Philippe Hinschberger, sans trop faire la fine bouche. Car l’entraîneur peut savourer ce bon au classement qui offre un répit monstre et dédramatise nettement le voyage à Monaco, ce samedi. « Ce sera du bonus », dit-il, satisfait du contrat rempli.
