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Le débriefing du mardi – Hellers, le F91 y croit toujours


Guy Hellers en train de surveiller le F91 du bord du terrain. Reverra-t-on cette image la saison prochaine ? On ne sait toujours pas. (Photo Luis Mangorrinha)

Dimanche, peu après la défaite en finale de la Coupe aux tirs au but contre le FCD03, Guy Hellers a estimé qu’il était temps de faire comprendre qu’il ne trouverait vraisemblablement pas un terrain d’entente avec ses dirigeants pour reprendre l’équipe. Ces derniers en rêvent encore, pourtant.

Une année sans titre, à Dudelange, c’est toujours assez mal vécu. Le risque, même si l’on y croit modérément, c’est qu’il finisse lentement par s’y habituer : elles commencent en effet à se multiplier, ces saisons vierges. Parti en vacances les mains vides en 2003, pour une erreur administrative, Dudelange n’a rien gagné non plus en 2010, en 2013 et, c’est officiel depuis dimanche soir, en 2015. Bref, le phénomène prend de l’ampleur et l’enrayer ne peut passer que par une chose : de la stabilité, enfin, après six ans à vivre au rythme des coaches (six) jetables.

Mais voilà que Dudelange tombe sur plus fort que lui : le seul entraîneur assez fort pour envisager de refuser un poste après lequel tout le monde court, si ses conditions ne sont pas acceptées. Bien évidemment, Guy Hellers, homme de principes, ne dérogera pas aux siens.

On peut deviner, connaissant l’ancien sélectionneur, qu’il désire avoir bien plus de latitudes pour composer son groupe que ce qu’ont pu avoir ses prédécesseurs, même ceux qui croyaient avoir les pleins pouvoirs dans ce domaine. Et qu’il n’est pas excité plus que ça à l’idée d’avoir des moyens démesurés. Valoriser les jeunes du club lui ressemble plus. Serait-ce une vision compatible avec l’ADN dudelangeois ?

En tout cas, quelques minutes après sa défaite en finale de la Coupe, à deux semaines précisément de sa reprise d’entraînement pour préparer son 1er tour d’Europa League, Dudelange ne sait toujours pas qui conduira ce groupe, amené à partir en reconquête, puisque Guy Hellers, s’il n’a fermé aucune porte, a clairement fait comprendre sa lassitude : après deux semaines de discussions jusque-là infructueuses, il estime avoir fait le tour de la question. Un moyen de mettre la pression ?

Julien Mollereau

Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mardi

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