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Jules Diallo (USR) : la Coupe, « on y croit dur comme fer ! »


La frappe du maintien est sortie du pied gauche de Jules Diallo. (Photo Mélanie Map's)

Jules Diallo, révélation rumelangeoise de la saison, a inscrit dimanche le but du maintien contre Etzella. Et ça lui fait très, très plaisir.

Ce but contre Etzella, le seul du match, on est d’accord : c’est le but du maintien ?

Jules Diallo : Je crois oui, même si mathématiquement, ce n’est pas encore tout à fait officiel. Cela nous enlève quand même une sacrée pression.

Il faut vous l’accorder à vous, ou plutôt à Kaewu, qui l’a touché et légèrement dévié ?

(Il rit) On va dire que j’aimerais bien le garder pour moi ! Dans les vestiaires, il était tout content, il m’a assuré qu’il la touche un peu. Mais on en a rigolé, je pense que ce but est à moi.

Vu que vous n’en finissez plus de marquer en 2016*. À combien de buts seriez-vous sans votre blessure du mois d’août ?

Ah ! ma rupture du ligament postérieur… C’est extrêmement rare il paraît. Mais j’ai eu tellement peur contre Wiltz, quand j’ai entendu mon genou craquer. En fait, j’ai été chanceux : je n’avais pas besoin de me faire opérer. Juste de faire du renforcement du genou et de la cuisse (NDLR : il porte toujours une genouillère.) Et là, je me sens de mieux en mieux. Alors marquer comme ça, individuellement, cela me fait du bien parce que je n’avais pas eu le temps de prouver ce que je valais. Ces buts font du bien aussi au groupe, au coach et à tous ceux qui m’ont fait confiance. Mais bon, je ne suis pas le genre de joueur qui pourra marquer beaucoup plus qu’une dizaine de buts par saison.

Christian Joachim jure que vous seriez bien plus haut au classement des buteurs sans votre blessure…

Mon objectif aujourd’hui, c’est au moins d’égaler mon record de buts sur une saison. J’en avais mis sept en CFA 2 avec Amnéville la saison passée. Mais au FC Metz, j’ai toujours été formé comme 9 et demi. Je tournais autour de l’attaquant. Mon boulot, c’était de marquer, oui, mais aussi de faire marquer.

À Metz, vous avez croisé pas mal de Luxembourgeois.

J’étais de la génération 93, celle de Yéni Ngbakoto et Bouna Sarr. Mais j’ai aussi joué avec Tony Mastrangelo, Raphaël De Sousa avec qui je n’ai pas pu m’empêcher de parler sur le terrain quand on a affronté Rosport. Et puis il y avait Chris Philipps, qui était déjà surclassé chez nous et qui était pourtant titulaire indiscutable. Lui, je n’ai plus de nouvelles. Bref, en arrivant en DN, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais je savais que ce pays avait de bons joueurs.

Le FC Metz aussi puisque vous avez été élu meilleur joueur du mois de mars dans nos colonnes…

C’est mon frère qui m’en a averti. Il avait lu ça sur votre site. J’étais surpris et puis en arrivant à l’entraînement le soir, j’ai vu que tout le monde était au courant. Mes partenaires m’ont beaucoup soutenu toute la semaine. Surtout que j’étais en compétition avec un autre copain du centre de formation, Gautier Bernardelli (NDLR : et aussi le Mondorfois Teixeira). Tiens, j’en parlerai avec lui quand on jouera le RFCU…

En Coupe, Rumelange y croit ?

Franchement ? On y croit dur comme fer ! On aimerait aller au stade Josy-Barthel ! Ce serait magnifique pour tout le village. On a beaucoup d’absents, mais ce succès sur Rumelange va nous soulager.

Entretien avec Julien Mollereau

*il a inscrit un tiers des 12 buts rumelangeois cette année, quatre sur les six derniers matches d’ailleurs.

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