Accueil | Actualités | Jérôme Brix (Käerjeng) : «De ma vie, je n’ai jamais perdu contre Pétange!»

Jérôme Brix (Käerjeng) : «De ma vie, je n’ai jamais perdu contre Pétange!»


«Sous Angelo Fiorucci, l'envie avait peut-être bien disparu chez certains. Et là, elle est de retour», explique le défenseur (photo Jeff Lahr / Tageblatt)

Depuis un peu plus de cinq ans, Käerjeng a remporté tous les derbys qui l’opposaient à Pétange. Et le défenseur Jérôme Brix était à chaque fois de la partie. Il répond à nos questions à la veille d’un nouveau derby, ce dimanche (16h) en match en retard de BGL Ligue.

Le Quotidien : La dernière défaite de Käerjeng face à Pétange date du 14  mai 2011. Depuis, vous avez réussi un six sur six et à chaque fois, vous étiez dans le groupe. Cela vous rappelle un souvenir particulier?

Jérôme Brix  : Cela fait donc cinq ans que nous sommes invaincus et j’espère que cela va continuer! Pour répondre à votre question, la première image qui me vient en tête, c’est un de mes premiers derbys en équipe première. J’évoluais en défense centrale et, en tant que dernier homme, je me suis fait piquer la balle par le Guinéen Soriba Camara et cela s’est transformé en but pétangeois…

C’est un très mauvais souvenir même si, heureusement, nous l’avions emporté (1-3). Sinon, dans le rayon des bons moments, il y a bien évidemment le succès 3-0 l’an passé. Celui qui nous a permis de fêter le titre de champion de Promotion d’honneur.

Cela reste un rendez-vous spécial pour vous?

Oui! C’est simple, à mes yeux, c’est LE match qu’il est interdit de perdre. En tant que joueur ayant été formé à Käerjeng, c’est une question de fierté. Je connais cette rivalité depuis que je suis tout gamin. Et aussi loin que je me souvienne, de ma vie, je n’ai jamais été battu par Pétange!

Et vos équipiers pensent comme vous?

J’en ai discuté avec quelques-uns et certains, comme Noé (Ewert) ou Yannis (Dublin), ont le même état d’esprit.

Comment le groupe a-t-il vécu le départ d’Angelo Fiorucci et son remplacement par Dan Theis?

Cela a été un grand changement. Ce sont deux entraîneurs qui ne travaillent pas de la même manière. C’est normal, chaque technicien a sa façon de faire. Mais je constate que l’envie est aujourd’hui revenue chez tous les joueurs.

Sous Angelo Fiorucci, elle n’était plus présente?

Chez quelques éléments, elle avait effectivement peut-être un peu disparu… Et aujourd’hui, elle est de retour. Ce qui est un phénomène normal lorsqu’on change d’entraîneur puisque tout le monde repart à zéro et se retrouve sur la même ligne de départ. On veut alors tous prouver que notre place est sur la pelouse. Comprenez-moi bien, en aucune façon, je ne dis qu’Angelo est un mauvais entraîneur. Au contraire même. Personnellement, cette envie dont je vous parle ne m’a jamais quitté.

En quoi Dan Theis est-il différent de son prédécesseur?

Il est fort proche des joueurs, leur parle beaucoup, leur explique les choses, leur dit ce qu’ils ont mal fait. Et franchement, c’est vraiment agréable. Angelo était plus dans l’analyse des choses. Il semblait davantage du genre à penser que les joueurs étaient capables de voir eux-mêmes leurs erreurs et de les corriger. Or, avec un jeune groupe comme le nôtre, la méthode de Dan Theis convient peut-être mieux. Parce qu’un jeune élément, quand on ne lui parle pas assez, il a parfois tendance à douter….

Cela a, semble-t-il, fait la différence quand on voit votre victoire 6-0, voici 15  jours, pour la première de Dan Theis, sur une équipe de Hamm qui vous avait battus 0-1 en Coupe une semaine plus tôt…

Ce succès fut un soulagement pour toute l’équipe. Et il faut avouer que ce jour-là, tout nous a réussi. Après le 2-0 au tableau d’affichage, dès qu’on tirait au but, on marquait. Mais je ne pense pas que ce succès a à voir avec le changement d’entraîneur. Il n’y a pas eu assez de temps entre l’intronisation du nouveau coach (NDLR  : jeudi soir) et la rencontre (NDLR  : dimanche) pour qu’il puisse changer quelque chose. À mon sens, c’est plutôt le groupe qui s’est dit qu’il se devait de réagir et qu’il n’était pas possible que nous perdions deux fois de suite contre cette équipe hammoise, un concurrent direct dans le bas de classement.

Ce dimanche, Pétange sera un autre concurrent direct…

Oui et pour moi, c’est un rendez-vous encore plus important que Hamm. Du fait qu’il s’agit d’un derby et que les Pétangeois possèdent le même nombre de points que nous.

Julien Carette

Pétange – Käerjeng

Dimanche 16  h, Stade municipal de Pétange. Arbitre  : M. Durieux.

PÉTANGE  : Karels, Palha – Monteiro, Zinga, Marques, Zwick, Skenderovic, Matias, Handzic, Correia, Gashi, Bossi, Arnold, Abreu, Nonnweiler, Baier, Smigalovic. Absents  : Ribeirinho, Dzanic, Kettenmeyer, Carlsson, Amodio, Lahyani.

KÄERJENG  : Winckel, Ivesic – Brix, Dutot, N. Ewert, Fernandes, Hess, Marcolino, Alunni, Benhamza, Barbosa, Dublin, T. Ewert, Bourgeois, Guérenne, Heinz, Khemici, Teixeira. Absent : Da Silva.

[league_table 100480]

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.