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Immigration : le Front national très critique des propositions de Sarkozy


Florian Philippot à Montigny-les-Metz le 17 octobre 2013. (Photo : AFP)

Les dirigeants FN ont critiqué vendredi les positions de Nicolas Sarkozy sur l’immigration et ses «promesses» non tenues, Marine Le Pen jugeant «fantaisiste» sa proposition sur Schengen, et Florian Philippot se disant «très inquiet par sa nouvelle marotte», les réfugiés de guerre.

«Quoi que dise Nicolas Sarkozy sur Schengen et sur tout le reste, les Français ont entendu ses promesses déjà en 2007, puis en 2009 pendant son mandat, quand il était quand même président de la République, puis en 2010, puis en 2012, puis aux européennes, etc. Nicolas Sarkozy, plus personne ne le croit. Nicolas Sarkozy est un homme politique, qui fait toujours les mêmes promesses depuis au moins 10 ans et qui ne les a jamais respectées quand il était au pouvoir», a déclaré M. Philippot sur Radio Classique.

«Je suis très inquiet par sa nouvelle marotte, c’est-à-dire les réfugiés de guerre, parce que (…) il y a aujourd’hui 263 millions de personnes dans le monde qui vivent dans un pays en guerre. Alors est-ce que ça signifie qu’on pourra accorder l’asile à ces 263 millions de personnes en France ? C’est une position parfaitement irresponsable», a poursuivi le vice-président du FN.

De son côté, Marine Le Pen a jugé «absolument infaisable» la proposition du président du parti Les Républicains de maintenir la libre-circulation des Européens au sein de l’espace Schengen en suspendant celle des ressortissants non-européens. «Et elle n’est pas à la hauteur de l’urgence que représente cette submersion migratoire», a estimé la présidente du FN sur France Info, plaidant pour «une suspension immédiate de Schengen».

Jugeant que la France ne doit plus être «le pays où un clandestin est le mieux pris en charge gratuitement, parce que cet appel d’air est irrépressible», elle a considéré qu’«on ne peut pas en vouloir à ceux qui viennent, il faut en vouloir à ceux qui ont mis en place cette politique, au premier rang desquels il faut bien le dire, Nicolas Sarkozy».

La présidente du FN n’a pas épargné le gouvernement actuel, «totalement débordé», et donnant «le sentiment qu'(il) n’est plus en capacité de protéger les Français, qu’il est perdu».

AFP/M.R.

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