Djamel Boumaaz, élu ex-FN au conseil municipal de Montpellier, a démâté puis enterré mercredi le drapeau arc-en-ciel LGBT, hissé sur l’hôtel de ville pour la Journée internationale contre l’homophobie.
Le drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté Lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) avait été hissé la veille sur le fronton de l’Hôtel de ville de Montpellier, à l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie. Après l’avoir démâté, Djamel Boumaaz a enterré le drapeau, assurant vouloir « alerter l’opinion publique sur le lobby gay et lesbien qui envahit nos institutions ».
« Je condamne fermement cet acte d’intolérance et réaffirme que les manœuvres d’intimidation ne viendront pas ébranler mon engagement en faveur de la lutte pour l’égalité des droits », a réagi dans un communiqué Philippe Saurel (divers gauche), maire de Montpellier et président de la métropole. Après cet incident, le drapeau arc-en-ciel a été à nouveau hissé sur un des mâts de l’hôtel de ville.
Le rainbow flag flotte à nouveau
Rien ne peut entraver mon combat pour la liberté et l’égalité #Montpellier pic.twitter.com/JQHfTLFpnA— saurel philippe (@saurel2014) 18 mai 2016
Ce même drapeau emblématique est décliné sur le logo de la ville sur son site internet, assorti de la mention « gay friendly », et sur ses comptes sur les réseaux sociaux. La municipalité explique ainsi vouloir montrer que la ville, où avait été célébré le premier mariage homosexuel en France en 2013, est un « territoire de tolérance et de diversité ». La Gay Pride montpelliéraine, qui aura lieu cette année le 16 juillet, est par ailleurs l’une des plus importantes du pays.