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Enfant enlevé à Marseille : le ravisseur « n’explique pas son geste »


L'homme, déjà condamné pour des vols, "est sans profession ni ressource, et vit chez ses parents", selon les autorités. (photo AFP)

Le ravisseur d’un enfant de deux ans et demi, retrouvé dans un hôtel de Valence dimanche soir plusieurs heures après son enlèvement à Marseille, est un trentenaire à la « personnalité perturbée », incapable d’expliquer son geste, a déclaré lundi le procureur.

Le petit garçon, prénommé Osnachi, avait été enlevé dans le quartier de la Canebière vers 12h40 dimanche. Sa mère a pu le récupérer en fin de matinée lundi, a précisé le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Les premières constatations, qui doivent être confirmées par un examen médico-légal plus approfondi lundi après-midi, n’ont pas montré de traces de violences.

Le ravisseur a commencé à être entendu par la police judiciaire marseillaise en garde à vue, qui peut durer 48 heures. « Dans ses premières auditions, il a dit avoir trouvé anormal qu’un enfant soit seul dans la rue », a expliqué Xavier Tarabeux. L’homme a déjà été condamné pour des vols. Il est sans profession ni ressource, et vit chez ses parents à Marseille, selon le magistrat.

Un marginal

Il s’agit d’un marginal, une personne « qui n’a pas de situation stable » a précisé une source proche du dossier, expliquant qu’il était « trop tôt » pour savoir dans quel but il avait conduit l’enfant à Valence.

Osnachi avait échappé à la vigilance de sa mère alors que cette dernière assistait à un office religieux dans une salle de prière évangélique de la Canebière. Il s’était retrouvé dehors et avait été enlevé. Des images de vidéosurveillance permettaient de voir le ravisseur et l’enfant, sans montrer de violences. Osnachi a été retrouvé par la police deux heures après le déclenchement d’une alerte enlèvement, grâce au veilleur de nuit d’un hôtel qui en a eu connaissance à la télévision.

Le petit garçon devrait maintenant retrouver le squat de migrants où il vivait à Marseille, un bâtiment appartenant au diocèse dont les occupants et les soutiens associatifs ont témoigné lundi leur soulagement.

LQ/AFP

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