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Mondiaux de Belvaux : ils viennent tous voir le circuit


Le parcours des championnats du monde est de plus en plus visité.... (photo Julien Garroy)

Les sélectionneurs nationaux défilent depuis ces derniers jours sur le parcours des Mondiaux de cyclo-cross à Belvaux, même s’il n’est pas encore tracé définitivement.

Rudy De Bie, le sélectionneur belge qui est venu repérer les lieux vendredi dernier, parle d’un parcours très dur mais équilibré qui conviendra autant à son poulain, Wout Van Aert, qu’à son rival néerlandais, Mathieu Van Der Poel.

Les championnats du monde de cyclo-cross prévus les 28 et 29 janvier prochains à Belvaux alimentent déjà toutes les conversations des spécialistes. Interrogé dimanche à Namur dans le cadre de la manche de Coupe du monde par nos confrères du quotidien flamand Het Nieuwsblad , Rudy De Bie a expliqué s’être rendu à Belvaux en fin de semaine dernière.

« J’ai trouvé un parcours très, très dur qui peut convenir aussi bien à notre coureur Wout Van Aert (NDLR  : l’actuel champion du monde) qu’à Mathieu Van Der Poel. Le circuit des Mondiaux 2017 n’avantagera ni l’un ni l’autre. Chacun des deux coureurs aura ses chances… »

Et Rudy De Bie de détailler le parcours  : « La première partie sera assez facile, très roulante quelles que soient les conditions météorologiques. Par contre, la deuxième partie est très accidentée. Ce sera une succession de montées courtes et raides. Les coureurs devront franchir un grand dénivelé en peu de temps. J’ai repéré quatre montées franches, dont un passage avec des planchers et un autre avec des escaliers. La dernière difficulté se trouve à 300 mètres de la ligne d’arrivée et je pense que cette dernière difficulté sera la clé des Mondiaux… »

Ce que n’a pas dit le sélectionneur belge au Het Nieuwsblad , Rudy De Bie l’a dit discrètement à Eric Leyder, responsable de l’organisation des Mondiaux. Avec son acolyte Roger Hutmacher, Eric Leyder a fait visiter le circuit (qui n’est pas encore tracé définitivement) à l’ancien champion du monde belge devenu responsable de la sélection belge. « Il nous a dit qu’avec un tel parcours, il voyait bien Kevin Pauwels battre les favoris… », sourit-il.

Après Rudy De Bie, d’autres sélectionneurs sont venus à Belvaux. C’était le cas hier de Julien Thollet, l’entraîneur de l’équipe de France. Et de Petr Dlask, le Tchèque (vainqueur en 2012 et 2013 de l’épreuve internationale de Leudelange) aujourd’hui entraîneur national.

Bien entendu, les visites vont continuer et même s’accélérer. C’est ainsi que le frais retraité belge Sven Nys, devenu aujourd’hui manager de Telenet-Fidea (l’équipe de Tom Meeusen et Corné Van Kessel), a pris des renseignements et a prévu de venir sur place à une date pas encore définie. Afin de délivrer clés en main les conseils d’un ancien double champion du monde (2005 et 2013).

Même Michel Wolter, l’entraîneur national au pays, va s’y coller. « On y sera le 28  décembre prochain en début d’après-midi, puis la semaine suivante, car tous les coureurs ne seront pas libres en même temps. Et cette semaine, beaucoup de coureurs se trouvent en stage à Majorque, donc ce n’était pas possible », explique ainsi le technicien luxembourgeois.

Denis Bastien