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Bruxelles-Lisbonne : Brussels Airlines et TAP Portugal ont fait monter les prix


L'enquête de la Commission a mis en évidence que Brussels Airlines et TAP Portugal étaient en fait les deux seules à exploiter la ligne et que leur entente les avait amenées à réduire le nombre de sièges commercialisés pour justifier une hausse des tarifs. (photos AFP)

La Commission européenne a adressé jeudi une communication des griefs aux compagnies aériennes belge Brussels Airlines et portugaise TAP Portugal, soupçonnées de s’être entendues dans l’exploitation de la ligne Bruxelles-Lisbonne afin de faire monter les prix.

Leur « coopération » restreint « la concurrence entre les deux compagnies aériennes, en violation des règles » de l’UE, écrit dans un communiqué la Commission, qui avait ouvert une enquête en février 2011. Brussels Airlines et TAP Portugal se sont entendues en 2009 sur un accord de partage sur la ligne Bruxelles-Lisbonne, une pratique courante des compagnies aériennes qui leur permet de commercialiser les vols d’une autre compagnie, généralement en échange d’une rémunération. Ces accords leur offrent surtout la possibilité d’étendre leur couverture du réseau et d’améliorer les connexions pour les passagers.

Mais l’enquête de la Commission a mis en évidence que Brussels Airlines et TAP Portugal étaient en fait les deux seules compagnies à exploiter la ligne et que leur entente les avait amenées à réduire le nombre de sièges commercialisés tout en « alignant totalement leurs structures tarifaires ainsi que le prix de leurs billets sur la ligne ». Résultat : « une hausse des prix » et « une diminution du choix pour les consommateurs ».

« Les griefs retenus par la Commission ont trait aux trois premières années de l’accord », précise-t-elle. Une communication des griefs est une étape formelle dans une enquête de concurrence, qui permet aux parties d’exercer leur droit à la défense. Les deux entreprises, perquisitionnées fin 2011 dans cette affaire, peuvent maintenant examiner les documents incriminants, y répondre par écrit et être entendues pour faire part de leurs observations.

Le Quotidien/AFP

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