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[BGL Ligue] Rémi Laurent, le buteur déniché sur le net


S’il n’a pas marqué dimanche pour ses débuts avec Niederkorn, l’attaquant français est l’homme sur lequel on compte pour faire trembler les filets. Un attaquant déniché sur des sites spécialisés.

Votre club du Progrès Niederkorn vous a expliqué la manière dont il vous avait repéré?

Rémi Laurent : Oui. C’est vrai que sur les cinq dernières années, si on excepte la saison 2015/2016 où j’ai terminé au deuxième rang, j’ai toujours fini meilleur buteur de mon championnat avec Vitré, que ce soit en CFA ou CFA 2. Trois fois, j’ai même été meilleur buteur de toute la France dans ma catégorie.

Lors de mes deux premières années dans ce club breton, en CFA 2, j’ai inscrit 24 et 17 réalisations. Lors des trois suivantes, en CFA, j’en ai planté 18, 21 et 16. Et cela rien qu’en championnat, vous pouvez en ajouter une dizaine de plus en moyenne par saison en Coupe de France.

Vous êtes donc ce qu’on peut appeler un vrai buteur. Cela vous met forcément de la pression lorsque vous découvrez un nouveau club, un nouveau championnat. On attend beaucoup de vous…

Oui et je la ressens. Je dois faire mes preuves. Vous savez, la pression, il faut en avoir, car ça vous apporte de la motivation. Le tout, c’est de ne pas vous en mettre trop sur vos épaules, sinon cela influence négativement vos performances.

Vous l’avez bien sentie cette pression sur le penalty qui vous avez manqué pour la reprise du championnat face au RFCU dimanche, non?

Oui. Quand vous débarquez dans un nouveau club, un nouveau championnat, contre des adversaires que vous ne connaissez pas, marquer pour vos débuts peut faire du bien au moral. Malheureusement, cela ne m’a pas souri. J’ai mal tiré, même si la balle était cadrée. Après, le plus important est clairement qu’on ait remporté la victoire (2-1).

Au niveau du secteur offensif, il y a quand même pas mal de nouveaux qui sont arrivés à l’intersaison. Tous les automatismes ne sont pas encore tout à fait là, mais cela va arriver au fur et à mesure.

Ce premier but, vous l’avez gardé pour le derby contre Differdange, vendredi?

S’il veut bien tomber dès cette semaine, je suis preneur. Mais encore une fois, ce qui sera surtout important, ce sera de s’imposer.

Tous les clubs sont à la recherche d’un buteur. Comment expliquer que vu vos statistiques et le fait que vous n’ayez que 29 ans, vous n’avez pas eu votre chance à un niveau supérieur?

Il y a un peu de manque de chance. Peut-être aussi un manque de qualité de ma part sur le plan technique ou mental. Après, j’ai aussi refusé certaines propositions, qui émanaient même parfois d’un niveau supérieur au National. Et puis, j’ai aussi quitté certains clubs alors que je n’aurais pas dû le faire. Mon profil ne plaisait pas non plus toujours au coach… Mais au final, ma carrière aurait pu être pire aussi.

Vous avez souvent joué des derbys?

Quelques-uns, à Vitré ou à Troyes (NDLR : où il a été formé). Mais à mon sens, ils n’avaient pas la même saveur que celui qui aura lieu vendredi. J’ai hâte de découvrir ça.

Entretien réalisé par Julien Carette

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