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BGL Ligue – Inside Pino Rossini


Giuseppe Rossini est heureux, mais ça ne l'empêche pas d'être exigeant avec lui même. (Photo : Mélanie Map's)

Nos confrères belges de Sportmagazine ont rencontré l’attaquant du Progrès. Qui s’est livré avec sincérité sur ses débuts dans le monde amateur.

Giuseppe Rossini peut être classé, en prenant des pincettes, dans la catégorie des petites déceptions de la première partie de saison de DN.

Le grand attaquant italo-belge, qui a eu du mal à trouver le chemin du but (tout de même six buts en huit apparitions) à cause de pépins physiques, qui sortait de huit saisons de D1 belge, plus une montée la saison dernière avec Louvain, n’a pas cherché, dans la presse luxembourgeoise, à fuir la réalité de certaines difficultés à se fondre dans le moule de l’amateurisme d’une part, et de l’organisation offensive niederkornoise d’autre part. Mais c’est une évidence : on se livre plus dans les médias étrangers que dans ceux du pays où l’on évolue.

Dans l’édition de cette dernière semaine de décembre, Rossini l’assène devant les interrogations de la presse wallonne sur son choix de carrière. Une retraite dorée, le Luxembourg? Un talent gâché, Pino Rossini? «Peut-être que certaines personnes pensent ça de moi, reconnaît-il. C’est possible. Mais je n’aime pas dire que je suis du gâchis, sinon les gens vont penser que j’ai la grosse tête.»

«Quand je craque, je perds vite les pédales»

Mais après avoir précisé qu’«en foot, on descend plus vite qu’on ne monte», Rossini, dont on attend qu’il passe un cap en deuxième partie de saison sous les ordres de Pascal Carzaniga, l’affirme : «Je ne suis pas mort.»

Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un regard lucide et désabusé sur son évolution de carrière. Mais aussi sur ce qui a pu l’empêcher éventuellement d’aller plus haut. Et peut optionnellement aider à lire ce joueur au potentiel si évident, mais qui tarde encore à l’exprimer en BGL Ligue : «Quand je repense à ma période courtraisienne (huit buts en 32 matches) et malinoise (NDLR : onze buts en 44 matches entre 2008 et 2010, à seulement 22 ans), je me dis que si j’avais été plus fort mentalement, j’aurais peut-être pu viser plus haut en D1. Peut-être même goûter à une ou deux sélections avec les Diables, qui sait? Malheureusement, quand je craque mentalement, je perds vite les pédales, je stresse et j’ai peur de perdre mes premiers ballons. Ce sont ceux-là qui sont les plus importants, parce que si tu rates tes déviations en début de match, le public se met à siffler. Et pour moi, ça a toujours été difficile de devoir composer avec cette pression.»

Fragile, Pino? Ce ne sont pas encore les 666 spectateurs de moyenne du stade Jos-Haupert qui vont l’impressionner quand même? «Le Progrès est un club comme peut l’être Malines, mais alors sans les supporters. Ici, on a quelques tambours et puis c’est tout. Ce n’est pas extraordinaire, mais pour nous, c’est déjà top.» Bref on l’aura compris, Rossini fait des concessions, mais rien de rédhibitoire. Il est heureux à Niederkorn («Quel club en Belgique m’aurait proposé un contrat de quatre ans? Je n’ai pas hésité longtemps, rien que pour sécuriser l’avenir de mon enfant et de ma femme.») et ça risque bien de se voir en 2016!

Julien Mollereau

Un commentaire

  1. Rossini a fortement déçu lors de ces différents passages dans les clubs belges.Et pourtant,tout jeune,on lui promettait un avenir intéressant dans le monde du foot….
    Sa grande faiblesse: son moral.

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