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BGL Ligue – Avis de mauvais temps sur l’arbitrage


Les arbitres sont un peu sous le feu des critiques. (Photo : Archives LQ)

Quelques décisions fragilisé la position du corps arbitral. litigieuses, ces dernières semaines, ont Qui, forcément, se défend…

Charles Schaack, le patron de l’arbitrage n’a pas été à la hauteur lors du F91 – RFCU luxembourgeois, reconnaît que le trio de dimanche. Mais il relativise.

Avez-vous eu des éclaircissements sur l’affaire du but refusé à Pedro lors de F91 – RFCU après que M. Sgura a indiqué au joueur qu’il pouvait frapper et alors que son assistant, M. Morais, était en train de lui signifier qu’il voulait faire exclure l’un des adjoints de Fabien Matagne ?

Charles Schaack : Normalement, la bonne décision aurait été de valider le but et de prononcer ensuite la mesure disciplinaire. Mais tout ça, c’est de la technique d’arbitrage. Ce n’est pas dans le règlement. Une bonne technique d’arbitrage aurait aussi été que l’arbitre du centre vérifie la présence sur la ligne de but de son assistant.

Ce dernier possède pourtant un drapeau équipé d’un système lui permettant d’indiquer une anomalie à son arbitre du centre. Il ne s’en est pas servi ?

Ça aurait peut-être marché si l’arbitre avait mis le son. Or là, il l’avait juste mis en mode vibreur et il ne l’a pas senti. Enfin si, il a senti que quelque chose vibrait mais en situtation de stress, il n’y a pas prêté attention. Cela arrive avec les arbitres qui n’ont pas encore fait beaucoup de matches de DN. Antonio Sgura a encore peu de vécu à ce niveau.

Ça vous ennuie beaucoup de voir revenir une de ces périodes où l’arbitrage est au centre de beaucoup de discussions ?

Les erreurs surviennent dans tous les championnats, y compris ceux qui sont professionnels et disposent d’une assistance technique supérieure à celle que nous avons au Grand-Duché. Et cela arrivera toujours. Cependant, nous ne nous contentons pas de dire que cela fait partie du jeu. Nous agissons aussi pour faire en sorte de réduire le nombre de ces erreurs. Tiens, samedi dernier, nous avons eu un cours sur la collaboration entre les arbitres et leurs assistants. C’est juste drôle ce qui est arrivé à Dudelange dimanche, sachant qu’Antonio Sgura et son adjoint étaient justement à ce cours.

Mais on travaille tout le temps. En janvier, on va découper toutes les séquences vidéo dont on dispose sur la première partie de la saison pour débriefer avec les arbitres de DN, afin qu’ils apprennent de leurs erreurs.

Certains arbitres font leur mea culpa et d’autres semblent fermés au dialogue, comme l’a sous-entendu Roland Schaack. Quelle est la meilleure position ?

Chacun a le droit de critiquer. Nous demandons juste à ce que cela reste au-dessus de la ceinture. Après, les arbitres qui s’excusent, quand il est avéré qu’ils ont commis une erreur, je trouve que cela va dans le bon sens. S’excuser, on ne peut pas faire plus. D’ailleurs, il vaut mieux le dire parce que, tout de même, personne ne le fait exprès. Nous, en tout cas, on les autorise à prendre position vis-à-vis de leurs performances et des faits de jeu. Mais ils n’ont pas le droit de s’exprimer sur les performances des joueurs ou entraîneurs.

La convocation d’Olivier Ciancanelli, qu’en attendez-vous ?

Qu’on applique les mêmes sanctions à tout le monde en vue de protéger l’image de marque des arbitres. Montrer qu’on ne peut pas dire en public n’importe quoi, même sous le coup de l’émotion. À la limite, ce n’est pas une question de sanction mais de sensibilisation. Les émotions, je les comprends. Cela ne doit pas empêcher le respect. Nos statuts prévoient qu’un acte antisportif est jugeable. Voilà…

Recueilli par J. M.

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