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BGL Ligue (3e journée) – Une victoire tirée par les cheveux pour le Progrès


Sous le regard de son capitaine Ismaël Bouzid, le Niederkornois Adrien Ferino a livré un très joli duel face à Fine Bop, l'attaquant du RFCU. (Photo : Julien Garroy)

Le Progrès Niederkorn a poursuivi son invincibilité en battant hier le RFCU, plus grâce à son efficacité qu’à son football. Mais c’est toujours ça de pris. Malchanceux, le RFCU n’a toujours pas gagné cette saison. Dur, dur, la vie de promu.

Ce matin, le Progrès compte six points de plus que le RFCU et, honnêtement, vu la première heure que ces deux-là nous ont proposée hier, cet écart ne rime pas à grand-chose. Voilà pourquoi aucun Niederkornois n’a fanfaronné au coup de sifflet final. Un petit cri de guerre dans le vestiaire, rien de plus.

Ni joueur, ni très bien organisé, ni affamé, le Progrès ne pourra pas se contenter de ce type de matches très longtemps s’il veut vraiment jouer les premiers rôles. Mais il a toutefois dégainé, hier, un atout qu’il serait inspiré de garder dans sa poche : l’efficacité. C’est une qualité comme une autre et, hier, c’était même un peu plus que de l’efficacité, puisque les joueurs d’Olivier Ciancanelli n’ont même pas eu besoin de tirer au but pour ouvrir le score. Nenad Dragovic, malheureux dans son duel avec Hakim Menaï, voyait le ballon lui tomber sur le pied et mourir au fond des filets de Ménétrier (1-0, 4e). Difficile d’être plus productif.

Bop mal payé, Poinsignon buteur

Les Racingmen ont alors décidé de poser tranquillement le jeu, avec une maîtrise quasi constante jusqu’au coup de sifflet final. Homme fort de ce onze, Fine Bop, le remuant attaquant, qui aurait fait un véritable carnage s’il n’avait pas eu un solide Adrien Ferino en face de lui. Parce que Bop était dans un grand jour, il a tout de même réussi à s’approcher du but niederkornois. Il a d’abord buté seul face à Flauss (10e), avant de briller d’une manière générale par ses contrôles orientés et son activité débordante. À la suite d’une déviation de la tête de Jahier, il réalisait un petit festival de dribbles avant de voir sa frappe taclée in extremis en corner par Bouzid (28e). La suite? Du RFCU, encore et toujours. Cette fois-ci, Bop, servi par Bellini, livrait un joli ballon à Jahier, qui frappait au-dessus (37e). Pas beaucoup plus tard, Skrijelj ne cadrait pas non plus dans une position avantageuse (44e).

La chance ayant déjà fait son œuvre, le Progrès s’en remettait aux talents de ses individualités pour faire le break. À une touche de balle,
Garos envoyait en profondeur Poinsignon, qui sauvait son match en ouvrant son pied à la perfection pour tromper Ménétrier (2-0, 61e).

Sur un coup franc aux vingt mètres plein axe, Jahier redonnait de l’espoir aux siens d’une frappe sèche à mi-hauteur

(2-1, 77e).

Et à part un contrôle hallucinant d’Olivier Thill (79e) et un tir de Rougeaux mal ajusté consécutif à un bon service de Menaï, le Progrès n’était que spectateur des dernières minutes. Comme s’il laissait le RFCU décider de son destin. Jusqu’à la 93e minute, Niederkorn s’est fait peur, mais sa charnière Dog-Bouzid a tenu bon. Le RFCU a tout essayé. Y compris confier un coup franc à… son gardien Ménétrier (90+1).

Matthieu Pécot

Un commentaire

  1. il est tant de viré le coach mr matagne

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