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Attentat de Strasbourg : deux autres proches de Chérif Chekatt relâchés


L'enquête s'attache notamment à rechercher d'éventuels complices susceptibles de l'avoir aidé ou encouragé dans la préparation de son passage à l'acte. (Photo : AP)

Les gardes à vue de deux personnes proches de Chérif Chekatt, l’assaillant de l’attentat de Strasbourg, ont été levées, tandis qu’une autre se poursuivait dimanche pour un membre de son entourage, a annoncé le parquet de Paris.

Ces gardes à vue ont été levées dimanche « en l’absence d’éléments incriminants » les concernant à ce stade, a précisé le parquet. Celles de quatre membres de la famille avaient été levées samedi.

Reste un membre de l’entourage de Chérif Chekatt, qui faisait partie des sept personnes interpellées après l’attentat mardi soir, et qui était toujours entendu dimanche par les services antiterroristes.

L’attentat a fait quatre morts, une personne en état de mort cérébrale et onze blessés, dont certains encore dans un état grave. L’assaillant, 29 ans, était un un délinquant fiché S pour radicalisation islamiste.

Dès le début de la traque du fugitif, au soir de l’attentat, le père et la mère de Chérif Chekatt, ainsi que deux de ses frères, avaient été placés en garde à vue, certains s’étant présentés d’eux-mêmes aux autorités. Ils ont été relâchés samedi, là encore, « en l’absence d’éléments incriminants à ce stade ».

Un autre membre de son entourage avait été à son tour placé en garde à vue mercredi et deux autres proches dans la nuit de jeudi à vendredi, après la mort du tueur, abattu par des policiers dans le quartier strasbourgeois du Neudorf, à l’endroit même où sa trace s’était perdue.

L’enquête s’attache notamment à rechercher d’éventuels complices susceptibles de l’avoir aidé ou encouragé dans la préparation de son passage à l’acte et de lui avoir fourni une aide logisitique dans sa fuite.

Dimanche, l’heure était au recueillement à Strasbourg où des centaines de personnes émues se sont réunies pour rendre hommage aux victimes. L’organisation jihadiste EI a revendiqué les attaques mais cette revendication est toutefois mise en doute par les autorités.

Selon le témoignage d’un homme présenté comme étant Abdelkrim Chekatt, le père de Chérif Chekatt, diffusé samedi soir sur France 2, le jeune homme adhérait aux idées de l’EI; il disait par exemple que « Daesh combat pour une juste cause », a-t-il affirmé, assurant avoir tenté de lui ouvrir les yeux sur cette organisation.

AFP

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