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Attaque contre des militaires à Levallois : le suspect, hospitalisé, « pas encore audible »


Le suspect, un Algérien de 36 ans, a été blessé de cinq balles lors de son interpellation sur l'A16 dans le Pas-de-Calais. (photo AFP)

Le suspect de l’attaque contre des militaires à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), blessé par balle lors de son arrestation, était toujours hospitalisé jeudi au CHU de Lille et n’était « pas audible » par les policiers, a indiqué une source policière.

Cet Algérien de 36 ans a été blessé de cinq balles lors de son interpellation par les Brigades de recherche et d’intervention (BRI) de Lille et de Rouen sur l’A16 dans le Pas-de-Calais, quelques heures après avoir blessé six soldats de l’opération Sentinelle à Levallois-Perret. Il « n’est pas encore audible », a déclaré la source policière. L’homme, qui n’est pas fiché S (« sûreté de l’État »), compte comme seul délit une infraction à la législation sur les étrangers, de même source. Il est actuellement en situation régulière.

Son état de santé ne permettant pas qu’il soit entendu par les policiers, sa garde à vue avait été rapidement levée mercredi. Elle reprendra si les médecins jugent son état compatible avec cette mesure. Les enquêteurs ont découvert l’identité de l’agresseur présumé lors de son interpellation « musclée », après plusieurs heures de fuite au volant de sa BMW de location, repérée « grâce à des renseignements humains et des vidéos », selon la source policière.

La police s’attache désormais à « exploiter les éléments » découverts lors des perquisitions effectuées mercredi à son domicile de Bezons (Val d’Oise) et dans « d’autres points ». Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête, ouverte notamment pour « tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en lien avec une entreprise terroriste ».

Cette sixième attaque contre des soldats de Sentinelle a relancé le débat sur l’opération, qui mobilise 7 000 soldats en permanence en France depuis les attentats jihadistes de 2015. Le 14 juillet, Emmanuel Macron a annoncé que le dispositif allait être revu « en profondeur ».

Le Quotidien/AFP

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