Le gouvernement français a annoncé mardi de nouvelles commandes de TGV et de locomotives diesel pour maintenir l’activité de l’usine de Belfort.
Alstom s’est pour sa part engagé à investir 40 millions d’euros en trois étapes d’ici à 2020.
L’État français achètera 15 TGV destinés à la ligne Intercités Bordeaux-Marseille, en plus de 6 TGV pour la liaison Paris-Turin-Milan déjà évoqués par le gouvernement, tandis que la SNCF commandera 20 locomotives diesel pour le remorquage de trains en panne.
« Grâce à la mobilisation de l’état et à l’engagement de tous, le site d’Alstom de Belfort est sauvé ! », s’est exclamé Manuel Valls sur son compte Twitter.
Grâce à la mobilisation de l’État et à l’engagement de tous, le site d’Alstom de Belfort est sauvé ! #Fiersdenotreindustrie
— Manuel Valls (@manuelvalls) 4 octobre 2016
Le gouvernement et Alstom ont ainsi annoncé une pluie de commandes et d’investissements étalés sur quatre ans, pour maintenir et développer l’activité du site, un temps menacée. Alstom avait annoncé, le 7 septembre, le transfert d’ici à 2018 de l’ingénierie et de la production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen en Alsace, provoquant la fureur de l’État actionnaire à sept mois de la présidentielle.
Le Quotidien/AFP