D’après le point hebdomadaire réalisé par le ministère de la Santé, 55 cas de variole du singe ont été détectés au Luxembourg.
A la date du 13 septembre, dans 43 pays et zones de la région européenne, 23 837 cas de variole du singe ont été signalés aux autorités sanitaires European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit une augmentation de 641 cas depuis la semaine dernière.
La majorité des cas, 9 137 soit 40 %, ont entre 31 et 40 ans et sont des hommes à presque 99 % (23 227 cas). Sur les 10 288 patients masculins dont l’orientation sexuelle était connue, 97% se disent homosexuels. Parmi les cas dont le statut VIH était connu, 35% (3 929 sur 11 215) étaient séropositifs.
La majorité d’entre eux présentaient une éruption cutanée et des symptômes systémiques tels que de la fièvre, de la fatigue, des douleurs musculaires, des vomissements, des diarrhées, des frissons, des maux de gorge ou des céphalées. 670 cas, dont 226 nécessitant des soins cliniques, ont été hospitalisés (6,1%). Cinq cas ont été admis en unité de soins intensifs. Parmi eux trois sont décédés de la variole du singe.
Un cas de plus au Luxembourg
Jusqu’au 14 septembre inclus, 55 cas de variole du singe ont été détectés au Luxembourg, ce qui représente une augmentation de 1 cas depuis la semaine dernière. Jusqu’à présent tous sont de sexe masculin et la moyenne d’âge est de 37 ans. Trois cas ont été hospitalisés pour une courte durée et ont depuis quitté l’hôpital. Les autres caractéristiques épidémiologiques et cliniques des cas luxembourgeois sont très similaires à ceux signalés au niveau européen.
Depuis le 16 août, la vaccination contre la variole du singe de certaines personnes à risque a commencé au Service national des maladies infectieuses. A ce jour, 619 personnes ont reçu une première dose et 80 une deuxième dose. Il est possible de prendre rendez-vous par téléphone au 4411 3129. La recommandation du Conseil supérieur des maladies infectieuses du 24 août dernier prévoit l’administration d’une dose unique aux personnes ayant reçu une vaccination antérieure contre la variole par un vaccin vivant de 1ère ou 2e génération.