Un plan inédit visant à verdir la Métropole du fer, il y a un siècle, est à découvrir jusqu’à samedi à la Bridderhaus.
La Bridderhaus propose, jusqu’à samedi, une exposition consacrée à un urbaniste allemand qui a relevé un immense défi il y a presque 100 ans : réinventer Esch-sur-Alzette, en réduisant l’emprise croissante de l’industrie sur la capitale du bassin minier luxembourgeois par un plan vert.
Des plans plus que jamais d’actualité
Le plan d’extension réalisé en 1924/1925 par Josef Stübben (1845-1936) parvient à contrebalancer l’espace occupé par les vastes usines sidérurgiques encerclant la ville par des parcs, des allées arborées, des promenades, des constructions aérées, de belles places publiques, afin de créer une ville inspirée des cités-jardins anglaises. Stübben y a mis en pratique les trois grands principes de son œuvre monumentale, comprenant presque 100 plans d’extension : espaces verts, air et lumière.
À côté du plan Stübben, exposé pour la première fois, on retrouve également les dessins originaux des nombreux architectes eschois qui ont participé, par les bâtiments publics, les maisons d’habitation et les commerces qu’ils ont conçus, à l’embellissement de la Métropole du fer. Face à l’urgence climatique et à la nécessité de décarboner les villes, la redécouverte du plan de Josef Stübben est plus que jamais d’actualité.